La belle au bois dormant (Essai d'alexandrin)

Princesse d'autre lieu qu'une couche mortelle

A l'heure du baptême, grands dons que firent les fées

La huitième une vieille à l'allure cruelle

La voulu voir morte au jour de quinze années





C'est d'un profond sommeil qui durera des ans

Que la belle sans aurore contemple le présent

Fuseau qui pique donc,voila la destinée

Légende de la femme que l'homme a éveillé



Prince qui approchez du lit d'une demoiselle

Roi à la chasse à cour au palais de Thalie

Prenez garde au baiser, qu'une vous ensorcelle

Elles ont plus de cent ans ces femmes par l'esprit



Certains forts courageux y ont laissé la vie

Ivres des bois dormants et des roses épineuses



Mais si vous êtes du cœur touché par un amour

Le conte qui instruit vous donne de beaux jours



Térrog (Alexandrin-La belle au bois dormant)

Très joli poème! J'aime énormément l'insertion de l'avertissement aux princes potentiels, très réussi.

D'ailleurs, sais tu que les versions les plus anciennes du conte parlent d'un viol du prince sur la belle endormie, qui continuera à dormir? Ce sera l'un de ses jumeaux, nés du prince et confondant son doigt avec son sein alors qu'il voulait téter, qui lui enlèvera l'écharde maudite du doigt et elle se réveillera. S'enchaîne ensuite la deuxième partie sur la mère ogresse du prince...

Les contes plus modernes ne parlent pas d'un baiser du prince, mais de sa présence au terme des 100ans de malédiction. Seul Walt Disney y ajoutera le fameux baiser, le même qui rendit blanche-neige si célèbre

D'ailleurs, sais tu que les versions les plus anciennes du conte parlent d'un viol du prince sur la belle endormie, qui continuera à dormir? Ce sera l'un de ses jumeaux, nés du prince et confondant son doigt avec son sein alors qu'il voulait téter, qui lui enlèvera l'écharde maudite du doigt et elle se réveillera. S'enchaîne ensuite la deuxième partie sur la mère ogresse du prince...


Oui j'ai pu lire ce conte plus ancien que celui de Perrault qui raconte l'histoire de la princesse Thalie.Merci pour ton commentaire et fais attention à la belle au bois dormant si tu la rencontre.On ne sait jamais!

Princesse d'autre lieu qu'une couche mortelle
A l'heure du baptême, aux dons faits par les fées
La huitième une vieille à l'allure cruelle
L'a voulu la voir morte au jour de quinze années

C'est d'un profond sommeil qui durera des ans
Que la belle à l'aurore admire le présent
Fuseau qui pique donc, voilà la destinée
De la femme endormie que l'homme a réveillé

Prince qui approchez du lit d'une donzelle
Roi à la chasse à cour au palais de Thalie
Prenez garde au baiser, qu'une vous ensorcelle
Car c'est plus de cent ans qu'elles ont par l'esprit

Certains forts courageux y ont laissé la vie
Ivres des bois-dormants, des roses épineuses
Mais si vous êtes au cœur touché par une mie
Le conte qui instruit vous donne vie heureuse

Cette fois les alexandrins sont corrects
(12 syllabes en deux hémistiches de 6 pieds)

Je ssuis partagé pour les corrections apportés l'emploi de
car c'est plus de 100 est un peu lourd à mon gout.De même la notion de Mie ne colle pas du tout au texte dans son sens.Enfin, "De la femme
endormie que l'homme a réveillé" ne correspond pas à l'idée que j'ai
voulu faire passer.En effet, c'est le passage de l'adolescente de 15 ans
(La vierge) à l'age adulte.C'est donc plutôt la légende de la femme que
l'homme a éveillé.Femme ayant plus de 100 ans par l'esprit.Enfin merci
pour vos propositions cela me permets de voir mes erreurs.

Bonsoir Sandipoète

Voici donc la version que je retiens

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Princesse d'autre lieu qu'une couche mortelle

A l'heure du baptême, aux dons faits par les fées

La huitième une vieille à l'allure cruelle

L a voulu voir morte au jour de quinze années





C'est d'un profond sommeil qui durera des ans

Que belle sans aurore contemple le présent

Fuseau qui pique donc,voila la destinée

Légende féminine,l'homme l' a éveillé



Prince qui approchez du lit d'une demoiselle

Roi à la chasse à cour au palais de Thalie

Prenez garde au baiser, qu'une vous ensorcelle

Elles ont plus de cent ans ces femmes par l'esprit



Certains forts courageux y ont laissé la vie

Ivres des bois dormants,des roses épineuses

Mais si vous êtes du cœur touché par un amour

Le conte qui instruit vous donne de beaux jours

Attention, ce ne sont pas des corrections, mais des propositions
afin que tes vers soient tous en alexandrin comme tu le présentes toi même.
Dans tes corrections, je vois encore quelques imperfections :

Prince qui approchez du lit d'une demoiselle = 13 syllabes
Elles ont plus de cent ans ces femmes par l'esprit = 13 syllabes
Mais si vous êtes du cœur touché par un amour = 13 syllabes

Je te laisse faire pour trouver le moyen de n'y mettre que 12 syllabes

Par ailleurs, dans le dernier quatrain, vie ne rime pas avec épineuses

Sinon, tu y es presque.
J'aime tes efforts et ton humilité.

[quote="sandipoete"]Attention, ce ne sont pas des corrections, mais des propositions
afin que tes vers soient tous en alexandrin comme tu le présentes toi même.
Dans tes corrections, je vois encore quelques imperfections :

Prince qui approchez du lit d'une demoiselle = 13 syllabes
Elles ont plus de cent ans ces femmes par l'esprit = 13 syllabes
Mais si vous êtes du cœur touché par un amour = 13 syllabes


Voila la version finale merci pour les détails
pour ce qui est d'épineuse je garde cette absence de rime



La belle au bois dormant



Princesse d'autre lieu qu'une couche mortelle

A l'heure du baptême, aux dons faits par les fées

La huitième une vieille à l'allure cruelle

L a voulu voir morte au jour de quinze années





C'est d'un profond sommeil qui durera des ans

Que belle sans aurore contemple le présent

Fuseau qui pique donc,voila la destinée

Légende féminine,l'homme l' a éveillé



Prince qui approchez,lit de la demoiselle

Roi à la chasse à cour au palais de Thalie

Prenez garde au baiser, qu'une vous ensorcelle

Ayant plus de cent ans ces femmes par l'esprit



Certains forts courageux y ont laissé la vie

Ivres des bois dormants,des roses épineuses

Mais si du cœur touché vous êtes par amour

Le conte qui instruit vous donne de beaux jours