essai

Bien  fâcheuse telle  confusion                
Que d’essayer  de faire du droit             
Constatant alors la  conclusion
De me voire face au désarroi
                                                                             
une sublime créature 
changera de ce fait mon sort
Désireux de sa dictature
par son corps sera mon essor
 
Son ambre  est mon  obsession
De ce fantasme je devins ivre
Je fais alors ma confession

Je ne veux point qu’elle me délivre

Lors d'une petite discussion avec une amie, j'écrivis ce petit poème pour une situation particulière. Mon but fut essentiellement de m'essayer à la contrainte des rimes:  riches, féminines et masculines  alternées, mais aussi  la métrique et la strophe... je voudrais t avoir vos avis quand au respect des règles qu'à la pertinences des allégories. Merci à tous et à toute.         

Bien fâcheuse telle confusion
Que d’être dans cet effroi
Constatant la conclusion
De me piéger dans le désarroi
 
Quelle sublime créature !
Tenant mon sort
 Désirant sa dictature
Un  corps, mon essor !
  
Son ambre, mon obsession
Son  fantasme m’enivre
Par  ma confession

Je refuse qu’elle me délivre

Bonjour,  je ne suis pas à même de te donner des conseils mais je suis sûre que d'autres plus habilités le feront.
Bienvenue

Bien fâcheuse telle confusion
Bien-fâ-cheu-se-te-lle-con-fu-si-on = 10 syllabes - fin de rime masculine                
Que d’essayer de faire du droit
Que-d'e-ssay-er-de-fai-re-du-droit = 9 syllabes - fin de rime masculine          
Constatant alors la  conclusion
Cons-ta-tant-a-lors-la-con-clu-si-on = 9 syllabes - fin de rime masculine
De me voire face au désarroi
De-me-voi-re-fa-ceau-dé-sa-rroi = 8 syllabes - fin de rime masculine

Bien fâcheuse telle confusion
Que d’être dans cet effroi
Constatant la conclusion
De me piéger dans le désarroi

Réécrit en alexandrins à rimes embrassées (ABBA)

Cette confusion // serait trop fâcheuse = 6 // 6 - fin de rime féminine
Que d'être ainsi soumis // dans cet horrible effroi = 6 // 6 - fin de rime masculine
Et me piéger ainsi // me serait désarroi = 6 // 6 - fin de rime masculine
La seule conclusion // ne serait pas heureuse= 6 // 6 - fin de rime féminine

Cette confusion serait trop fâcheuse
Que d'être ainsi soumis dans cet horrible effroi
Et me piéger ainsi me serait désarroi
La seule conclusion ne serait pas heureuse

Bonsoir Asoirisim,

 Je n'ai pas remarqué d'allégories particulières lors de la lecture de ta seconde version, sinon que l'écriture d'une image, certes sous-entendue, mais trop usitée pour paraître abstraite. 

Et puis à mon sens, tu as employé la technique du vers "Blanc" (laquelle s'entend sans véritable métrique mais avec rimes ) ce qui permet d'obtenir néanmoins une belle expression poétique malgré quelques incohérences.

Bon courage, et à te lire avec d'autres poèmes.

Le vers blanc est l'inverse du vers rimé. Il ne contient pas de rime et peut donc être utilisé seul ou en nombre impair. En revanche il est assujetti à des contraintes rythmiques et syllabiques : le nombre de syllabes est fixé d'avance et doit être respecté. Par exemple, si l'auteur se fixe un nombre de syllabes égal à 5, il ne doit pas en écrire une de plus ni une de moins.
Pour compter le nombre de syllabes, on dénombre les voyelles qui se prononcent. Mais attention, le e muet suit une règle spéciale : devant une voyelle, il ne se prononce pas, devant une consonne, il se prononce.
Le vers blanc est peu utilisé en littérature française. On en use surtout pour traduire la poésie étrangère (exemple : la traduction de l'Iliade par Frédéric Mugler en vers blancs de quatorze pieds).

Nous sommes d'accord... Sauf que je fais état du choix de l'auteur à propos du dernier vers qu'il pose en isolé à la fin de son texte.

Ainsi j'aurais dû le préciser dans mon commentaire en ajoutant "içi" dans ma phrase parenthèse (laquelle s'entend [] sans véritable métrique mais avec rimes )