Baladin

Baladin

Roublard temps qui passe, mais jamais n’oublie
Mes rides en filigranes surprenant l’enfant joueur
Qui lève ses yeux innocents vers cet avenir qui le scrute.
Je suis là qui te veille et t’épie ami de toujours,
Toi, mon moi qui jamais peut-être ne sera
Couvre de ton voile juvénile ma désespérance
Et rit de mes souffrances, car du fond de ton préau
Au pied de mon tombeau, souffle le même vent.
Cette brise fidèle unissant nos rêves à nos destinées
Par nos larmes à jamais conjurées.
A chaque croix son soldat méconnu.
L’errance des cœurs en mal d’aimer
Ne souffre d’aucune pitié,
Mais n’espère que chaleur.
Le feu de l’âme
Au piège des tourments
Qui l’attise,
Et transfigure !

Il pleut sur ma vie de saltimbanque...

la fugue du temps ! belle prose plaisante à lire.

Poétiquement

Une fugue en mélodie pour le temps qui s'écoule. :Flèche: :Flèche:

Toi, mon moi qui jamais peut-être ne sera

une projection vers l'avenir ou un retour sur le passé, j'ai bien aimé cette vie de baladin qui tourne autour de lui-même

A la lexture de tes mots, je ressens une certaine nostalgie : mon enfance et "le temps perdu qui ne se rattrape plus....."

J'adore ce vers: car du fond de ton préau
Au pied de mon tombeau, souffle le même vent.

Oui quelques moments de nostalgie, mais pas vraiment en même temps !lol
Comme un film qui déroule sur une simple vie!
On se raccroche souvent aux instants agréables de notre enfance quand on baisse un peu les épaules...
Merci de ton commentaire Sitaël

Tof