Mémoire

L’automne et ses moissons, chatoyant de couleurs
Est si cher à mon cœur, mémoire de l’enfance
Embruns de l’innocence et des premiers frissons.

Le temps des derniers fruits, odeurs de confiture
Première couverture, à l’enfant qui a froid
Et dans l’âtre le bois, éclaire un peu la nuit

Le temps des champignons, des bruyères en fleurs
Le « bourru » enjôleur se marie aux châtaignes
Et la maison s’imprègne au vin du bourguignon.

Le temps est incertain, les branches endeuillées
De leurs habits rouillés. Au flot de feuilles mortes
Le vent offre une escorte au détour du chemin.

Le temps va de travers, usant les vendangeurs
Et l’oiseau migrateur, là-haut dans les nuages,
Avec force tapage annonce un rude hiver.

Un joli sonnet champêtre, comme les aime pagnolesque - Mais nous voyons bien, là,
qu'il y a deux plumes différentes.


Bises

Heureusement que nos plumes à tous sont différentes, c'est ce qui fait que nous aimons à lire les autres ...

Merci à toi ... d'avoir commenté ici ...

J'adore ton poème dans lequel tu fais ressortir nos sens : le goût, les odeurs, la beauté de l'automne, les sensations, et cette nostalgie si appropriée qui en devient touchante! un coup de coeur poétique!
Merci pour cet agréable moment de lecture!
Bien amicalement,

Merci Ithaque ... ton commentaire me touche beaucoup
amical le bisou !