Désamour.

Tentative de sonnet marotique
ABBA – ABBA – CCD – EED
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Ne sens-tu pas combien ta présence me lasse ?
Il est passé le temps de nos amours plaisants
Où l’on ne distinguait que tes airs bienfaisants
Le temps t’a trahi et maintenant tu m’agaces !

Je ne t’accepte plus ! Où est le personnage
Que j’imaginais et me faisait rire, tant ?
Ton naturel s’est révélé peu consistant.
Je t’en prie, va ailleurs, exercer ton chantage !

Sois sans inquiétude, tu ne manqueras pas
D’abuser une autre femme sur tes appâts,
Et peut-être même, qu’ils seront à son gout.

Quelque part se trouve toujours une âme sœur,
Alors prends la route et vas jouer au chasseur
Pour conquérir et saisir ton nouveau ragout.




Pour Frollo – Voici des vers que j’ai torturés, dans l’espoir de mettre les pauses, virgules ou hémistiches de façon classique. Je n’y suis pas arrivée, à moins de dénaturer mon propos. Tes remarques et propositions seront les bienvenues, sachant que je tiens à ce que le ton sarcastique soit toujours ressenti.
**********

Ton naturel s’est révélé peu consistant.

Je t’en prie, va exercer ailleurs tes chantages !

Pour conquérir et saisir ton nouveau ragout.



Merci par avance, ami et Grand Chef, si bien sur tu passes par ici.




TRAVAIL CORRIGE


Ne sens-tu pas combien ta présence me lasse ?
Il est passé le temps de nos amours plaisants
Où l’on ne distinguait que tes airs bienfaisants
Mais trahi par le temps, maintenant tu m’agaces !

Je ne t’accepte plus ! Mais où donc est la classe
Que je te supposais ? Tes airs si séduisants,
Une fois dévoilés, sont vraiment déplaisants.
Je t’en prie, file ailleurs, dégage un peu la place!

Tu ne manqueras pas, n'aie pas d'inquiétudes !
D'abuser d’autre proie sur tes aptitudes
Et peut-être même, qu’ils seront à son gout

Toujours une âme sœur, quelque part on la trouve.
Prends la route chasseur; vas poursuivre la louve
Nouvelle à conquérir, pour ton nouveau ragout !

Hello!


Le nombre de pieds y est il me semble sauf sur le deuxième vers du second tercet, où je compte onze pieds et sur le 4ème vers du second quatrain, où je compte treize pieds.

Il me semble aussi qu'à l’hémistiche l’élision est de règle ce qui n'est pas toujours le cas : "...Quelque part se trouve toujours une âme sœur,..." pour exemple.
Voilà pour la forme, au moins pour ce que j'en sais...c'est à dire peu ! lol
Je laisse à Frollo, qui maîtrise bien mieux le sujet, le soin d''accompagner ton travail

En tout cas, pour moi, l'effort est à encourager car le sonnet reste à mes yeux une des plus belles expressions de la poésie, mais également une des plus difficiles.

Quand au fond, je me suis régalé surtout le premier quatrain et en apothéose le dernier tercet! lol

Merci pour cet agréable partage

Tof

Bravo Evelyne, le ton sacarstique du poème me plaît beaucoup et il me semble évident que tu viens de faire des gros progrès!... et une preuve de bonne volonté aussi!
J'étais en train de penser à ceci hier ( connaissant ta qualité littéraire)Je pense qu'il faut en passer par là pour avoir ceci : : Quand le déclic va venir, tu vas faire des ravages... et c'est en bonne voie, on dirait!
Mes amitiés,
Ithaque.
Mais quelle chance d'avoir Frollo pour nous aider efficacement! Même si parfois nos oreilles " bourdonnent" t'inquiète, Frollo on t'adore!
C'est en allant à la pêche de nos fautes qu'on progressera dans nos "vers"...

Un exercice presque réussi, voici en toute modestie les petites imperfections notées à mon humble niveau :

Citation :

Ne sens-tu pas combien ta présence me lasse ?
Il est passé le temps de nos amours plaisants
Où l’on ne distinguait que tes airs bienfaisants
Le temps t’a trahi et maintenant tu m’agaces !

Je ne t’accepte plus ! Où est le personnage (rime au singulier)
Que /j’i/ma/gi/nais/ et/ qui/ me/ fai/sait/ ri/re/, tant ? (13 pieds)
Ton naturel s’est révélé peu consistant.
Je t’en prie, va ailleurs, exercer tes chantages ! (rime au pluriel)


Sois sans inquiétude, tu ne manqueras pas
D’abuser une autre femme sur tes appâts,
Et peut-être même, qu’ils seront à son gout.

Quelque part se trouve toujours une âme sœur,
Alors prends la route et vas jouer au chasseur
Pour conquérir et saisir ton nouveau ragout.

Je regrette aussi l'absence de rimes féminines dans les deux tercets ! Mais chacun sait, (et nous Ô combien), il est difficile d'exceller dans l'art du sonnet ou de la poésie classique tout simplement. Ce ne sont donc là que de menues imperfections. Pour le fond, ma foi, c'est la rupture ou je ne m'y connais pas lol !
J'ai bien aimé l'ensemble

Coucou Evelyne
Me revoilà, après quelques jours d'absence comme tu le sais, permets moi d'apporter, toujours par rapport à ton désir d'approcher la poésie dîte classique ... en complément de ce qui a été dit et que je ne répèterai pas

Première remarque : les deux premiers quatrains pour un sonnet marotique doivent avoir les mêmes rimes ABBA ABBA, ce qui n'est pas le cas

Ne sens-tu pas combien ta présence me lasse ?
Il est passé le temps de nos amours plaisants
Où l’on ne distinguait que tes airs bienfaisants
Le temps t’a trahi et maintenant tu m’agaces !
Ce premier quatrain est presque idéal, sauf pour le dernier vers
Trahi et ... un hiatus très désagréable tu pourrais dire : Mais le temps t'as trahi, maintenant tu m'agaces ...

Je ne t’accepte plus ! Où est le personnage (rime devrait être en asse);
Que j’imaginais et qui me faisait rire, tant ? (bizarre cette construction que l'on sent pour la rime .. rime devrait être en sants)Ton naturel s’est révélé peu consistant. (cesure au milieu d'un mot)
Je t’en prie, va ailleurs, exercer tes chantages ! (va ailleurs encore un hiatus)
Sois sans inquiétude, tu ne manqueras pas (e appuyé en césure)D’abuser une autre femme sur tes appâts, (idem)
Et peut-être même, qu’ils seront à son gout. (idem)
Quelque part se trouve toujours une âme sœur, (idem)
Alors prends la route et vas jouer au chasseur
Pour conquérir et saisir ton nouveau ragout (césure au milieu d'un mot)
Voilà bisous à toi ...

Tout d’abord merci à vous tous, d’avoir lu commenté et de plus vous être donné la peine
De corriger mon travail.


Bises à Claude, Tof, pagnolesque, pour le travail que cela représente. Voilà j’ai fait toutes les corrections qui m’ont été signalées. J’ai vraiment taché d’en tenir compte.

Merci Ithaque pour tes encouragements – Oui, si nous persistons, nous arriverons à nous améliorer. Il faut de la constance personnellement, mais sans le dévouement et la gentillesse que l’on trouve ici, ce ne serait pas possible non plus.


J’ai posé mon poème « tout retouché » (sourire) A la suite de ma première mouture.
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@Claude, hello ! :D: :D:

Je ne comprends pas ce que tu appelles césure, par exemple pour moi :
1 -Selon ces vers sur lesquels tu as eu la gentillesse de te pencher :

Sois sans inquiétude, tu ne manqueras pas (e appuyé en césure)
D’abuser une autre femme sur tes appâts, (idem)
Et peut-être même, qu’ils seront à son gout. (idem)
Quelque part se trouve toujours une âme sœur, (idem)



Sois sans inquiétude,//tu ne manqueras pas
Et peut-être même,// qu’ils seront à son gout.
Quelque part se trouve// toujours une âme sœur,

(ici je ressens bien une pause après : inquiétude, même, trouve - Si la césure ne se fait pas à un moment de pause, et ici, c’est bien 6/6 –
C’est que j’ai encore beaucoup de choses à comprendre ;

2 - Pour l’autre vers :
D’abuser une autre femme sur tes appâts, (un alexandrin sans pause, ne serait pas admissible ?)

Bises amie et merci encore

Alors je te présente mes excuses, je voulais dire à l'hémistiche
oui un E au 6ème pied appuyé, c'est lourd pour justement faire la césure (j'emploie souvent césure pour la moitié du vers desolée) essaie de te le réciter, ça passe mal ... je n'ai pas dit que ce n'était pas bon, simplement pour le rythme et la musicalité de la phrase

Ce vers par exemple :
D'abuser une autre femme sur tes appats ... très dur à déclamer, un hiatus et un e à l'hémistiche

Un sonnet normalement s'il veut être "parfait" doit suivre les règles classiques, donc des alexandrins dans la pureté du terme.

Voilà :) je vais maintenant lire la nouvelle mouture

Euh je vais encore te faire travailler :)

Ne sens-tu pas combien ta présence me lasse ?
Il est passé le temps de nos amours plaisants
Où l’on ne distinguait que tes airs bienfaisants
Mais trahi par le temps, maintenant tu m’agaces !

Je ne t’accepte plus ! Mais où est donc la classe Mais où donc est la classe, pour éviter les sons é ou é (
Que je te supposais ? Tes airs si séduisants,
Une fois dévoilés, sont vraiment déplaisants.
Je t’en prie, file ailleurs, montrer ton peu de grâce ! (classe et grâce ne riment pas ... dégage un peu la place)

Tu ne manqueras pas, n'aie pas d'inquiétudes ! là j'aurais mis "je n'ai pas d'inquiétudes"
D'abuser d’autre proie sur tes aptitudes 11 pieds
Et peut-être même, qu’ils seront à son gout

Toujours une âme sœur, quelque part on la trouve.
Chasseur prends la route; Pars poursuivre la louve Prends la route chasseur, vas rechercher ta louve
Nouvelle à conquérir, pour ton nouveau ragout !

Il y a encore quelques bricoles qui me titillent mais ... rien ne peut être parfait, et c'est ma façon à moi de voir les choses, je n'ai pas obligatoirement raison.

Bisous et courage ...

Citation :

Toujours une âme sœur, quelque part on la trouve.
Chasseur prends la route; Pars poursuivre la louve
Nouvelle à conquérir, pour ton nouveau ragout !

Moi je me parlerais pas des pieds ni du reste n'étant pas une spécialiste de la chose :) mais franchement le coup du ragout j'ai adorée evelyne

Claude merci !


J'ai fait les corrections proposées. Ce qui est bien pour ce petit poème, c'est que jusqu'à ton dernier message : commentaires et corrections, j'ai saisi au fur et à mesure, des subtilités et nuances nouvelles.
à tous.

Quand je voudrais faire un autre poème classique, je crois, que beaucoup d'éléments maintenant sont intégrés. :!Bien :!Bien

@Mélicendres - Merci de ton commentaire. Il est utile, car il va me faire préciser, que tout comme toi, j'aime dans un message poétisé ou non, donner un ton volontairement choisi, ici c'est un peu d'ironie (je crois hélas, que dans ce genre, étant femme, et ne voulant pas trahir "mon genre", les hommes seront les victimes expiatoires, de mes tentatives d'écrits,et pourtant je les aime bien et même je les aime, tout court - mais solidarité, oblige ! (sourire)- donc le style classique ne sera pas toujours approprié.

...je crois hélas, que dans ce genre, étant femme, et ne voulant pas trahir "mon genre", les hommes seront les victimes expiatoires, de mes tentatives d'écrits,et pourtant je les aime bien et même je les aime, tout court - mais solidarité, oblige ! (sourire)...

Arf! Si joliment écrit, on supporterais bien pire !!!
Le salaire de notre " souffrance" étant votre sourire! lol

Amicalement
Tof

Merci Tof, d'être revenu me lire.

Je n'ai pas de craintes, je pense que les sensibilités masculines sauront, tout comme vous, comprendre, mon engagement féminin et non pas féministe.
Merci de votre charmant commentaire.