Quand le cœur se noie !

Le roi : « Que dis-tu ma belle » ?


Le roi : « Penses-tu ma belle » ?


Le roi : « Pourquoi donc ma belle »,


Le roi : « Tes yeux m'ensorcellent » ?




Le roi : « Je te veux ma belle » !


Le roi : « Pour tes yeux ma belle » !


Le roi : « Je prends la venelle » !


Le roi : « Je vois la chandelle » !



© Pagnolesque

S'il ne terminait pas mal, je dirais que cet écrit, représente ce qui se fait souvent dans l'amour, c'est à dire : "Des jeux de l'amour et du hasard".
Présentation astucieuse, pour drague royale.
A défaut de fleur de lys, acceptez cette

moi , j'adore une fois de plus je m'incline devant la qualité de ta plume l'ami pagnolesque , et je trouve la fin remarquable.

:

Evelyne* a écrit:

S'il ne terminait pas mal, je dirais que cet écrit, représente ce qui se fait souvent dans l'amour, c'est à dire : "Des jeux de l'amour et du hasard".
Présentation astucieuse, pour drague royale.
A défaut de fleur de lys, acceptez cette

mort de rire en lisant votre commentaire ! tout est bien trouvé et j'adore ce genre d'humour. Merci

MélieCendres a écrit:

moi , j'adore une fois de plus je m'incline devant la qualité de ta plume l'ami pagnolesque , et je trouve la fin remarquable.

je l'ai écrit pour m'amuser mais faut croire que le noir reprend toujours le dessus puisqu'il m'a fallu faire mourir ce malheureux roi... qui plus est, dans une ruelle. Pouvait pas mourir dans son lit comme le font les rois lol !

Encore merci

comme dit la chanson : les histoire d'Amour finissent mal en général ;)

MélieCendres a écrit:

comme dit la chanson : les histoire d'Amour finissent mal en général ;)

J'ose encore espérer à mon âge, que toutes les amours ne sont pas vouées à une telle fin que des êtres peuvent finir leur vie ensemble et heureux.

La forme est intéressante, d'opposer les vers… Peut-être un travail niveau de la métrique, j'ai vu plus de vers de 7 que d'octosyllabes, la dernière (et unique ?) strophe étant de vers impairs (5-7-5-5…). On est pris par le rythme impair de la strophe finale d'ailleurs ; "de la mélodie avant tout" disait Verlaine, le vers impair en étant une des caractéristique, j'ai apprécié la chute, terrible mais belle en soit.

Pour les octosyllabes je crois voir d'où viens le pb : "La belle :" les deux "e" se comptent, donc le groupe fait 3 mètres, contrairement à "Le roi" qui en fait deux. Ce qui fait que presque tout les vers de la belle sont des octosyllabes et non des vers de 7.

Bonne référence qu'à fait Evelyne à la pièce de Musset en effet.

Un petit brin d'absurde aussi je pense avec ce passage :
"Le roi : « Pourquoi donc ma belle »,
La belle : « Mais quoi donc mon roi » ?"

C'est le premier poème que je lis de toi et il m'impressionne d'un certain côté ; le vers impairs m'a emporté sur la fin, ce doit être cela je pense…

Bonne continuation !

F.

Frollo a écrit:

La forme est intéressante, d'opposer les vers… Peut-être un travail niveau de la métrique, j'ai vu plus de vers de 7 que d'octosyllabes, la dernière (et unique ?) strophe étant de vers impairs (5-7-5-5…). On est pris par le rythme impair de la strophe finale d'ailleurs ; "de la mélodie avant tout" disait Verlaine, le vers impair en étant une des caractéristique, j'ai apprécié la chute, terrible mais belle en soit.

Pour les octosyllabes je crois voir d'où viens le pb : "La belle :" les deux "e" se comptent, donc le groupe fait 3 mètres, contrairement à "Le roi" qui en fait deux. Ce qui fait que presque tout les vers de la belle sont des octosyllabes et non des vers de 7.

Bonne référence qu'à fait Evelyne à la pièce de Musset en effet.

Un petit brin d'absurde aussi je pense avec ce passage :
"Le roi : « Pourquoi donc ma belle »,
La belle : « Mais quoi donc mon roi » ?"

C'est le premier poème que je lis de toi et il m'impressionne d'un certain côté ; le vers impairs m'a emporté sur la fin, ce doit être cela je pense…

Bonne continuation !

F.

Bonsoir et merci pour cette longue analyse ! Sauf que (car il faut bien un sauf que)... "Le roi" comme "La belle" ne comptent pas dans les rimes, un peu comme un texte de théâtre, ces précisions servent juste à faire comprendre qui parle et qui répond. Mais en aucun cas ils ne font partie de ce petit texte dont j'avais fait mention qu'il était sans prétention et juste pour m'amuser. Quant au petit brin d'absurde c'est là ton opinion. Pour moi il n'y a rien d'absurde lorsqu'on lit "Mais pourquoi donc ma belle tes yeux m'ensorcellent"... faut simplement le lire dans ce sens avec la question de la belle entre deux "mais quoi donc mon roi" !!! Après une relecture peut-être aurais-tu compris le sens exact de ces interventions de l'un et de l'autre. Quant aux vers ou aux strophes, tout est en cinq pieds et nullement en 7. Mais j'aurais du, et c'est là mon erreur, faire apporter toutes ces précisions bien auparavant et je reconnais donc mes torts. Bonne continuation à toi.

Par absurde j'entends que la princesse dit qu'elle pense au roi, celui ci lui demande pourquoi, et elle lui répond mais quoi donc. C'est cela, pas le fait que le roi disent ensuite que ses yeux l'ensorcellent.

Tout est en 5, je plussoie, si tu ne comptes pas "le roi", "la belle", ce que je faisais. J'aurais mis en page différemment, plus comme dans une pièce de théâtre aux collections folio :
Le ROI
blabla
LA BELLE
blabla
Mais le fait d'opposer les paroles c'est un plus quand même, ça donne un certain charme !

Frollo a écrit:

Par absurde j'entends que la princesse dit qu'elle pense au roi, celui ci lui demande pourquoi, et elle lui répond mais quoi donc. C'est cela, pas le fait que le roi disent ensuite que ses yeux l'ensorcellent.

Tout est en 5, je plussoie, si tu ne comptes pas "le roi", "la belle", ce que je faisais. J'aurais mis en page différemment, plus comme dans une pièce de théâtre aux collections folio :
Le ROI
blabla
LA BELLE
blabla
Mais le fait d'opposer les paroles c'est un plus quand même, ça donne un certain charme !

Effectivement la mise en page aurait pu être différente, mais comme je l'ai dit je m'amusais simplement dans un petit jeu personnel et je ne me suis pas méfié de ce détail. Tu as donc entièrement raison, la lecture n'était pas simple vu sous cet angle.

Très agréable petite lecture, comme toujours :)

Quand le cœur se noie !

Wiwu a écrit:

Très agréable petite lecture, comme toujours :)

tristounet à la fin, je l'accorde, mais amusant à composer ! Au plaisir de te lire !

sandipoete a écrit:

Le roi : « Que dis-tu ma belle » ?
La belle : « Je dis qu'il fait froid » !
« Penses-tu ma belle » ?
« Oui je pense à toi » !
« Pourquoi donc ma belle »,
« Mais quoi donc mon roi » ?
« Tes yeux m'ensorcellent » ?
« Car tu es ma proie » !
« Que veux-tu mon roi » ?
« Je te veux ma belle » !
« Pourquoi tant d'émoi » ?
« Pour tes yeux ma belle » !
« Alors viens à moi » !
« Je prends la venelle » !
« J'attends là mon roi »...
« Je vois la chandelle » !
Épilogue
Morte est la chandelle,
Dort la belle au bois,
Car dans la ruelle
Y mourut le roi.
Depuis lors la belle
Crie son désarroi,
La vie n'est point belle

Quand le cœur se noie !

Merci pour cette mise en page, j'ai juste modifié l'endroit ou la belle parle deux fois consécutivement ! encore un grand