Double sens

A la manière de ...

Dîtes moi ma mie me donneriez vous votre
Main si mignonne ? Je saurais respecter votre
Virginité. Si je vous en priais de
Me donner enfin, juste du bout des lèvres ce
Baiser ? Ne soyez pas farouche.
Et si mes doigts vous touchent
Je ne fais qu’effleurer vos deux joues potelées
Rosies par l’innocence, et la timidité
Que vos lèvres sucrées s’ouvrent sans hésiter
Pour me chanter ces vers, qui souvent m’ont ému
Pour le plaisir des sens, et mon ardeur si drue
D’écouter votre voix aux accents si charmants
Qui monte pour enfin toucher le firmament
Et me laisser pantois, de votre grand talent.
Recommençons souvent ce petit jeu troublant
D’un chant sous la chênaie,
D’un chant à double-sens

Vraiment joli ce petit air suranné, que nous donne la mélodie de ce petit poème.
La poésie peut prendre tant de formes...

Merci Evelyne d'avoir pris le temps de visiter mon grimoire, et merci pour ce commentaire si aimable ! il faudrait d'ailleurs que j'y rajoute quelques textes oubliés par ci par là ...
as-tu compris pourquoi double sens ?

Claude,

Moi j'avais supposé que d'une part il fallait penser à la Poésie de Ronsard, où il évoque la fragilité de la Rose, que l'on retrouve ici, pour "ma mie"
Et d'autre part (aurais-je mauvais esprit ?) à un jeu amoureux plus poussé que la simple suggestion d'un chant ?

J'ai gagné ?

Presque ... à lire entre les lignes à la manière de George Sand à Alfred de Musset ... très coquin, je l'avoue ...