Yeux de requin

Yeux de requin

C’était mon père qui m’appela,

Yeux furtifs de requin,

Quand soudain,

Une tempête se leva

Au large des îles Kerkennah.

Notre Felouque des Akkara,

Pleine de poulpes et d’éponges,

Saute les vagues et plonge

Et la voile se déchira.

Préoccupé, mon père m’ordonna,

De fixer l’horizon devant moi,

Pour retrouver la terre,

Et finir cette galère.

Mais il n y avait rien à voir,

Mer et ciel étaient confondus,

Et nous tanguions, bien entendu,

A l’aveuglette au hasard.

Mais soudain, mes yeux de requins,

Virent deux traits, incertains,

Au niveau de l’horizon, enfin,

Et mon père sauta de joie,

C’était les deux palmiers de Kerkennah,

Qui firent la grande histoire d’amour,

Entre les marins Akkara

Et ces Îles de Mellita.

Aussitôt sur la terre,

Sans retenue ni manières,

Nous roulâmes nos corps éprouvés,

Sur le sable fin et doré.

Lihidheb mohsen

Eco artiste Zarzis
09.05.09

(Hommage au marin-résistant Si Addala)

joli ce texte bienvenue parmi nous Merci

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Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie.
La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.

Une frayeur qui finit par une accolade !
Bravo

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Yeux de requin Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

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