mais où sont nos maisons d'antan

Il n’est pas achevé ce déjà long voyage
Que dans mes cheveux noirs le blanc vainc la toison
bien que ma passion n’empêche pas raison
Je ne sais pas toujours ce qui sied à mon âge

Naguère j’existais pour les vieux du village
Qui m’ont vu naître ici à la belle saison
Mais la mort en venant à fermé leur maison
Et des lieux où je fus j’ai perdu l’avantage

J’ai retrouvé changé l’oustaou des aïeux
Arborant maintenant un mur audacieux
Où le marbre pompeux à chassé la muraille

Jadis courait dessus un long pampre très digne
Dont le bleu délicat du sulfate de vigne
Souligne encor très haut, l’irréductible entaille

j'adore vos lignes poétiques, de beaux écrits à chaque fois,
j'aime beaucoup les descriptions que vous faites,
bravo.

merci à toi Joahana pour t'être arrêtée dans mon petit village provençal . C'est un peu comme si nous nous y étions balladées toutes les deux et que je t'ai expliqué tout ce qu'il fut pour moi...

Un tableau dépeint avec beaucoup de tendresse.
Merci de l'avoir composé.

une plume tendre et magique j'aime

J'adore ce sonnet de belle facture. Euh, pour la façade, rien à dire, pas décrépite pour un sou, lol

CLAIRELYSE a écrit:

Il n’est pas achevé ce déjà long voyage
Que dans mes cheveux noirs le blanc vainc la toison
bien que ma passion n’empêche pas raison
Je ne sais pas toujours ce qui sied à mon âge

Naguère j’existais pour les vieux du village
Qui m’ont vu naître ici à la belle saison
Mais la mort en venant à fermé leur maison
Et des lieux où je fus j’ai perdu l’avantage

J’ai retrouvé changé l’oustaou des aïeux
Arborant maintenant un mur audacieux
Où le marbre pompeux à chassé la muraille

Jadis courait dessus un long pampre très digne
Dont le bleu délicat du sulfate de vigne
Souligne encor très haut, l’irréductible entaille

Étude de ce magnifique sonnet :

Il n’est pas achevé // ce déjà long voyage (12 pieds rime masculine)
Que dans mes cheveux noirs // le blanc vainc la toison (12 pieds rime féminine)
bien que ma passion // n’empêche pas raison (12 pieds rime féminine)
Je ne sais pas toujours // ce qui sied à mon âge (12 pieds rime masculine)

Naguère j’existais // pour les vieux du village (12 pieds rime masculine)
Qui m’ont vu naître ici // à la belle saison (12 pieds rime féminine)
Mais la mort en venant // a fermé leur maison (12 pieds rime féminine)
Et des lieux où je fus // j’ai perdu l’avantage (12 pieds rime masculine)

J’ai retrouvé changé // l’oustaou des aïeux (12 pieds rime masculine)
Arborant maintenant // un mur audacieux (12 pieds rime masculine)
Où le marbre pompeux // a chassé la muraille (12 pieds rime féminine)

Jadis courait dessus // un long pampre très digne (12 pieds rime masculine)
Dont le bleu délicat // du sulfate de vigne (12 pieds rime masculine)
Souligne encor très haut, // l’irréductible entaille (12 pieds rime féminine)

Moi qui suis un fervent adepte de la poésie classique
Moi qui suis tellement intéressé par le sonnet pour ses exigeances
(Je sais combien elles nous obligent à nous dépasser dans la réalisation
de ce type de poème).
Alors quand le résultat ne souffre aucune fausse note !...
Je dis : -Chapeau bas ClairElyse-

un coup de coeur bien mérité

Bonjour clairelyse comment tu peu voir je me suis inscrit sur ce site et je content de voir que tu en fait partie. je te souhaite un bon dimanche Cordialement et amitié bruno

Cairelyse, heureuse de te retrouver ici! Et je dois te dire que j'adore ce poème,
en particulier:

Citation :

Où le marbre pompeux à chassé la muraille

Décidément, j'adore ta poésie!
Ce plaisir de te lire et de contempler
ton écriture à ravir ... alors Bravo!!!

amitiés,

André, épervier

décidément une bien jolie plume !
j'aime beaucoup cette ballade un brin nostalgique qui sied parfaitement au troubadour que je suis...



amitiés;
nico