Gala sans sépulture

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Gala sans sépulture


Les femmes de marins
De cet élan sauvage, emplissent des bouteilles
D’un étrange message, en un mot comme en cent
A vêtu le scaphandre, afin de conjurer
Ce qu’il reste à pourfendre.

Et la lettre aux yeux morts
S’insinuera cahin-caha dans les courants
Contraires et patin-couffin elle joindra
Cette poste restante, au temps d’une au-revoir
Naïve et protestante.

Gala sans sépulture,
Quand ces femmes marries, ballantes à l’effort
Revivent de Marie-Galante mare au punch
À se pendre au goulot, comme aux blagues salaces,
Qui rythment le boulot.

Sans même payer de
Mine antipersonnelle, aux champs des pas perdus
En contre-violoncelle, aux arcs répandus
Dans des sous-munitions, les témoins ne se figent
D’aucune abolition.

.Aux mots brûlés

Beau poème comme toujours... un plaisir à lire ... mais .... la couleur est difficile pour les yeux... du orange sur orange pas terrible.. j'ai du passer ma souris dessus pour te lire, d'autres ne savent pas qu'ils peuvent le faire et ne te liront pas... ...

C'est vrai, j'ai essayé de le mettre au plus grand, ça marchait pas trop mal pour d'autres tons, je peux essayer de changer la police de caractères aussi... mais ce orange est pas facile

Je voulais ajouter quelques précisions sur cette "Mare au punch". C'est une vraie mare sur l'île de Marie-Galante, dont l'histoire est un peu imprécise, pas de travaux d'historiens sur cette évènement qui suivit l'abolition de l'esclavage, disponible sur le Web en tout cas, voilà ce que j'ai pu trouver :

"Les anciens racontent qu'au Printemps 1848, les esclaves se sont révolté lorsqu'on leur a remis leur liberté, et s'en sont pris à l'usine de rhum et sucre située à côté. Ils déversèrent toutes les bouteilles de rhum, et de sucre de canne qu'ils trouvèrent, dans la mare pour en faire un punch gigantesque. S'en suivit 3 jours et 3 nuits de beuverie qui finirent en massacre."

"Elle (La Mare au Punch) témoigne des événements dramatiques qui se sont déroulés du 24 au 25 juin 1849. Une stèle à la mémoire des martyrs se dresse à proximité de la Mare au Punch."

"Les anciens racontent qu'au Printemps 1848, les esclaves se sont révolté lorsqu'on leur a remis leur liberté, et s'en sont pris à l'usine de rhum et sucre située à côté. Ils déversèrent toutes les bouteilles de rhum, et de sucre de canne qu'ils trouvèrent. Le tout fut versé dans la mare en un gigantesque punch, auquel ils convièrent tous les esclaves du voisinage en les appelant à la conque. Les trois jours et trois nuits de fête qui suivirent auraient pu être fort sympathiques, si l’ivresse ne les avaient conduits à s’en prendre aux religieux qui étaient là."

"La première participation des nouveaux affranchis aux élections législatives les 24 et 25 juin 1849 fut marquée par la répression sanglante des mouvements de protestation de la majorité de la population contre les tentatives de fraudes électorales orchestrées par les grands planteurs blancs. Des dizaines de nègres furent tués pendant ces événements qui conduisirent au déversement du rhum et du sucre de l'habitation Pirogue dans la mare à proximité, aujourd'hui appelée " la mare au punch " en mémoire de ces évènements tragiques. cette mare servit a alimenter les festivité qui durerent plusieurs jours."

Ces extraits proviennent de Blog et de sites touristiques, pour le poème lui-même, ce n'était qu'un détours et pas vraiment le sujet principal. N'hésitez pas à compléter ces infos, en citant les sources si possible, ça m'intéresse, merci.

Merci pour ce changement de couleur et pour les précisions qui suivent le poème... j'en savais rien moi... je ne suis que plus ravie d'être revenue te re-lire ainsi j'ai appris pour ""la mare"" j'aime bien les légendes sources de si beaux poèmes tels que le tien...