Le corps, cette guenille

ce texte faut partie d'une piece de Moliere(les femmes savantes, scene VII, entretien entre Crhysalide et Belise)on ne peut donc le considerer comme un poeme qui de plus le signer.

il faut le lire et interpréter cet écrit dans son contexte

c'est avant tout un trés bel échage entre les deux asteurs
un grand merci de me l'avoir fait redécouvrir.

amitiés poétiques
Féra

Féra,

Je vous remercie de ces renseignements apportés.
Tout d'abord, cette phrase "Le corps, cette guenille"
m'a interpellé énormément ignorant sa précision.
J'ai composé suite à la phrase tout simplement.
Cependant, je vais faire des recherches suite
à vos écrits.

amicalement,

André, épervier

Auteur : Molière
Titre : Acte II scène 7
Époque : 17 ième
Oeuvre dont est tiré le titre : Les femmes savantes

Chrysale éclate et reproche à sa femme de négliger le bon sens au profit de ses études et de son admiration pour Trissotin
PHILAMINTE

Que ce discours grossier terriblement assomme !
Et quelle indignité pour ce qui s'appelle homme
D'être baissé sans cesse aux soins matériels,
Au lieu de se hausser vers les spirituels !
Le corps, cette guenille, est-il d'une importance,
D'un prix à mériter seulement qu'on y pense,
Et ne devons-nous pas laisser cela bien loin ?

CHRYSALE

Oui, mon corps est moi-même, et j'en veux prendre soin :
Guenille si l'on veut, ma guenille m'est chère.

BÉLISE

Le corps avec l'esprit fait figure, mon frère ;
Mais si vous en croyez tout le monde savant,
L'esprit doit sur le corps prendre le pas devant ;
Et notre plus grand soin, notre première instance,
Doit être à le nourrir du suc de la science.

J'aime beaucoup le texte que t'a inspiré ces quelques mots.

Merci!... c'est ce que j'aime de la poésie,
décrire nos souffrances, nos impressions,
les étaler avec compréhension et volupté.

amitiés québécoises,

André, épervier

Poème écrit avec originalité mon cher André
Sur les bancs de l'université , on avait joué "Les femmes savantes" en changeant le texte pour l'adapter à notre époque . C'est déjà une façon de prendre des distances avec un texte ancien ; ton poème est écrit de la meme façon car tu as fait ta propre lecture et produire un autre texte
On écrit toujours à partir de quelque chose : "L'alchimiste" de Paulo Coelho n'existerait jamais sans la fameuse nouvelle Jorge Luis Borges : "Le conte des deux réveurs"

Tendrement Walid

Walid,
C'est toujours avec un immense plaisir de te rencontrer
sur ce forum.

amitiés,

André, épervier