La chambrette

La chambrette.-

Une berçante qui vacille un corps rompu.
La terrible solitude d’un silence morbide.
À peine quelques sons, des murmures pénibles.
L’angoisse de survivre, le pourquoi de l’existence.

Une cécité agonisante, une surdité affligeante.
L’instinct de poursuivre malgré l’impossible.
Et l’horloge continue son tic-tac inlassable.
Le cœur libère l’espoir en un désespoir.

Puis vint le temps où le combat est inutile.
L’âme se déchire indéniablement, souffrance.
L’incapacité de continuer, un mouroir torride.
Charpente inanimé, les secondes essoufflées.

Le rappel d’une vie passée, peut-on s’esclaffer?
S’abstenir ou effacer ses « tiroirs secrets ».
S’engouffrer irrémédiablement dans une impasse.
Mourir tout simplement sans comprendre.
André, épervier

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A
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André Epervier
Douce plume, guide ma main
dans tes folles aventures..

Salut André

C'est tragique ce poème qui raconte le seuil de la fin d'une vie pour ne pas dire la faucheuse. Ta syntaxe dénuée de verbes conjugués révèle l'absence d'actions et de résistance au désespoir face à la mort.
Ce vers est terrible :
Mourir tout simplement sans comprendre

Mais a-t-on jamais pu comprendre pourquoi on meurt ?

Walido,

Je décris une personne de 90 ans qui est aveugle
et sourde, dans l'attente d'une mort lente.
Cette dernière phrase résume sa vie malheureusement.

amitiés,

André, épervier

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André Epervier
Douce plume, guide ma main
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