La poésie à travers les temps

La poésie à travers le temps
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La poésie, bel art intemporel,
S'exprime en rimes métriques,
Des alexandrins majestueux,
Strophes qui nous font voyager.

Georges Sand, maître du romantisme,
Porte en ses lignes tourmentées,
La passion qui anime l'esprit,
Le désir ardent de liberté.

La Fontaine, habile fabuliste,
En vers simples et légers,
Nous transporte dans le monde animal,
Pour trouver des enseignements profonds.

Victor Hugo, le politique engagé,
Dénonce les maux de son temps,
Il offrait des pleurs et des rires,
À ceux qui voulaient bien l’écouter.

Et les nouveaux poètes en herbe,
Rebelles aux règles académiques,
S'imposent sur les réseaux sociaux,
Avec des mots bruts et sincères.

Certains seront décriés par les puristes,
Mais leur poésie, loin des conventions,
Témoigne d'une certaine humanité,
Qui s'exprime avec force et émotion.
J M le 24/05/2023

J'apprécie particulièrement ton dernier quatrain car la poésie, sous quelque forme qu'on la pratique est une source qui nous abreuve de ses eaux humanitaires.
Amitié.

En écho au poème de Jean-Marcel !

Avec mon amitié.

Roger.

DES JARDINS EXTRAORDINAIRES

Ils sont à portée de mains

Rangés en bibliothèque

Ou posés négligemment

Ils nous ouvrent des chemins

En levant toute hypothèque

À nos émerveillements

Dans le jardin de Rousseau

Comme en celui de Montaigne

J'apprends à vivre l'instant

Dans le jardin de Bosco

À la source je me baigne

Pour intensifier le temps

Au jardin de Bachelard

Je trouve le juste ton

Qui conduit aux rêveries

Je deviens moins papelard

Près du généreux Gaston

Au fil de mes griseries

J'élucide des mystère

Dans le jardin de voltaire

J'emboite dans un sillon

Les pas de François Villon

Puis j'aborde tout de go

L'abondant jardin d'Hugo

J'exorcise mes démons

Au clos de Lautréamont

Au jardin de Baudelaire

J'y apaise mes colères

À cueillir les fleurs du mal

Mon plaisir est optimal

Je me nourris des pollens

De Rimbaud et de Verlaine

Dans le jardin de Nerval

Aux accents d'un festival

Je moissonne, je grappille

D'un regard qui ne gaspille

Je prends une bouffée d'air

Au jardin d'Apolinaire

D'univers en univers

De Perrault à René Char

De Rutebeuf à Prévert

Et de Desnos à Ronsard

Je cherche ma vérité

Quotidienne à visiter

Le jardins surréalistes

Dans leurs déroutantes pistes

En avançant à tâtons

Sur les pas D'andré Breton

De temps en temps je m'arrête

Cueillir une pâquerette

Dans les jardins colorés

De Brassens et de Ferré

Et leurs clés de Baladins

M'ouvrent de nouveaux jardins

À l'addition des matins

Je rallonge mon destin

Je passe à travers les âges

En remontant dans le temps

Je vois dans mes paysages

Les fruits des neiges d'antan

Mesurant le temps perdu

À camper dans l'ignorance

Je veux que la vie m'enivre

Le long ces jours confondus

L'âme et le corps en errance

J'allais m'ennuyer de vivre...

Merci Roger pour cette belle envolée littéraire à travers tous ceux qui nous ont donné l'envie de lire et surtout maintenant d'écrire. Je ne suis qu'un tout petit dans ce monde, je tente de me faufiler en prenant deci delà quelques bonsmots pour en faire un vers, et quelques quartrins,au diable les sonnets, les octosyllables, les alexandrin et les pantum, si certains sont nés avec une cuillère en or dans la bouche il m'est difficile de tenir une plume avec mes deux mains gauche.

Bonjour Jean-Marcel !

J'ai trouvé ton poème très interessant, il m'a donné envie de retravailler un texte enfoui dans mes tiroirs.

Bravo et Merci à toi.

Avec mon amitié.

Roger.

Un texte très bien écris et qui parle d'un jardin qui me plait et qui pourrais me donner un autre titre.

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