Les seigneurs

Il faut craindre les seigneurs

ils sont revenus, sournois et cupides

Hyènes féroces et stupides

ils sont revenus plus puissants, plus saigneurs

Peu nombreux, ils ont pourtant envahis la terre

Décident qui mange, qui vie ,qui meurt.

A l’abri dans leur immense tour de verre

ils nous observent, méprisants prédateurs

Ils abreuvent leur soif de richesse

avec les pleurs des peuples en détresse

D’humain ils n’ont que l’apparence

ils puent de leur suffisance

A leurs bottes , déjà nos gouvernements

les médias bientôt la justice évidemment

La police dans la foulée

Et voilà, la boucle est bouclée

L'aristocratie rétablie

Liberté d'expression choisie

Liberté de pensée parasitée

pour un esclavage en douceur programmé

Assassiner l'humanité pour dogme

et quelque soit le titre qui les nomme

ils ne sont pas grand chose surtout pas des hommes

Pourtant leurs esclaves nous sommes

Il existe encore des lieux où la parole peut s'exprimer heureusement et votre poème ici le prouve.
Il existe encore quelques hommes pour essuyer les larmes de nos frères.
Un des rôles du poète n'est il pas de dénoncer? Votre poème encore le prouve!
Quand aux seigneurs si ils nous enlèvent souvent plus que le nécessaire ils nous permettent de mettre en valeur la lumière et la liberté de penser dans les tenèbres qu'ils désireraient nous imposer.

Merci Atros pour le partage et la résistance.

Amicalement

Bon we du 1er mai

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Membre Contributeur Vero

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Superbe coup de gueule, ATROS !
Le poète se doit de dénoncer cette abomination de voir les grands exploiter les petits. De tous les temps ce fut le cas, mais dans notre monde actuel où les gens son plus informés cette situation devient explosive ...

Dans l'espoir d'un prise de conscience générale au moment des élections.

Amitiés.

Roger.

Merci à vous et bon dimanche.

Bonjour Atros.

J'apprécie votre poème, sauf le vers concernant l'aristocratie. Sous l'Ancien Régime les aristocrates étaient des patriotes, contrairement aux marionnettes mondialistes qui gouvernent la France, et ceux qui appartenaient à des loges maçonniques étaient minoritaires.

Merci Eric pour ton intervention mais tout patriote qu'ils étaient ils n'en étaient pas moins privilégiés et tous privilèges dus à une lignée ou une fonction n('est pas acceptable.
Amicalement

Bonjour Atros.

Les membres du peuple avaient également des privilèges, notamment les villageois. Par ailleurs, c'était la contrepartie, les aristocrates étaient obligés d'aller à la guerre, contrairement aux membres du peuple. La Révolution française, en abolissant les corporations, a détruit cette forme de sécurité sociale dont jouissaient les travailleurs sous l'Ancien Régime, si bien qu'ils furent plongés dans la misère au XIXe siècle et le travail des femmes et des enfants se généralisa. Je partageais tes préjugés au sujet de l'Ancien Régime avant d'avoir écouté les conférences de l'historienne Marion Sigaut (j'ai publié sur ce forum de poésie un lien vers un entretien d'introduction à son oeuvre ainsi que le lien vers son site Web).

» Seigneurs des ânons.