Sans risquer de se quitter

Sans risquer de se quitter

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Le soleil avait passé un bel été

Il avait vécu des mois d'intense amour

Caressant, embrassant chaque jour

Sa belle à qui son brillant il offrait

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Puis se vint l’automne qui le frustra

De belle il ne toucha plus, disparue

Le grand mur des nuages ingénus

Lui couchait les yeux, où est tu ma diva

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Elle lui avait chanté les cantiques

De ses beaux volcans, de ses mers

Se son humanité dans la galère

Qu’il voulait rassurer, amant sympathique

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Pour elle Il décida alors qu’il brûlerait

Un peu plus de ses atomes amoureux

Pour faire fondre en jaloux impétueux

Son ennemi juré, les nuages frustrants

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Il les transperça pour les occire à sa chaleur

Puis s’en alla lécher la belle épine dorsale

De sa terre qui l’aguichait, fille sentimentale

Il lui procurait tant et tant de sages bonheurs

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Il l’avait dévêtue de ses forêts poilues

Trop poilues à son goût pour voir

En son sein les dunes en miroirs

Quand les mirages vous font croire le nu

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Il l’enlaçait de l’amour de ses baisers

Dont il laissait la trace dans les déserts

Où elle l’attendait au vent qui se sert

D’ami complice pour lui parfaire la beauté

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De ce sain lourdaud de lai, le téton sur le haut

Des dunes, il cheminait vers la belle gorge

Où le rayon de l’amant, vestige d’une forge

Burinait la belle, ciselait la nuisette de son chaud

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Il n’accepta plus qu’on lui fasse de l’ombre

Il voulait être seul fidèle, à pouvoir caresser

Les cotes et les gorges profondes de l’aimée

Son toucher, il ne pouvait l’offrir à la pénombre

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Il reprocha à la lune de la regarder de trop prés

Mais il n’a pas de crainte car il sait d’expérience

Que la lune n’est pas contraire à sa science

Mais il se charge possessif de tant à autre de l’éclipser

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Il lui est insupportable d’être absent de sa nuit

Il aurait aimé coucher une seule nuitée prés d’elle

De la prendre dans ses rayons pour l’éternel

Mais son plaisir est de la voir à son levé, fraîchie

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Je vous le dis, ces deux la ce n’est pas commérage

Ils s’aiment, oui ils s’aiment comme des fous

Ils ont cette passion qui les mènera jusqu'au bout

De leur éternité d’amour sans risquer de se quitter.

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