What's in a name

What's in a name


Après avoir subi la pluie des sombres jours,
Après avoir lutté contre le temps qui court,
J’arrive à ma demeure et trouve ton message.
Je sens au fond de moi comme un curieux présage.
Ton nom, que je dois taire, inspire dans ma tête
Quelques images floues en plus d’être surfaites.
Je vois une contrée baignée d’un chaud soleil,
Un pays fait de dunes et de sable vermeil,
Un pays qui serait par un roi dirigé…
Peut-être le Maroc ? Y as-tu voyagé ?
Je sens confusément dans une autre pensée,
Les émois d’un amour et d’un cœur à panser.
Aurais-tu par hasard, dans un passé récent,
Croisé de Cupidon le rire adolescent ?
J’entends ce dieu bambin se moquer d’une histoire
Qui, morte à peine née, a plongé dans le noir
Deux âmes enflammées consumées de tendresse…
Peut-être était-ce toi ? Était-ce ta tristesse ?
Je situe la rupture à la fin d’un voyage,
Sur les bords d’un désert dépourvu de nuage.
Et depuis ce moment, tu traînes ton cœur lourd
Comme un boulet de plomb tout plein de ton amour…
Pardonne ces visions qui sont assurément
Les fruits de mon cerveau qui joue et qui me ment.
Mais j’aime imaginer la vie d’une personne
Quand je découvre un nom et que ce nom résonne
Au creux de mon esprit qui voit, comme en un rêve,

Dans tout cœur féminin la destinée d’une Ève. 

Superbe poème mélancolique dont on ne sait véritablement à qui il s'adresse tellement les interprétations peuvent se confondre.

Je sais que les blessures d'un coeur sont difficiles à panser.

La poésie est une  thérapie cher Alexandre.

En tout cas bravo pour la beauté du texte !

Amicalement.

Roger.

Bonjour Roger,
Et merci pour tes mots concernant ce poème.
Effectivement, il y a du flou sur la personne à qui s'adresse ce poème, car c'est une personne que je ne connais pas. Ou plutôt dont je connaissais quelques traits de vie grâce à une connaissance commune.
Et cela m'a inspiré ces lignes. Mais du coup, pour une fois, il ne s'agit pas d'une écriture cathartique, mais plutôt l'envie de surprendre quelqu'un qui, ne me connaissant pas du tout, ne pouvait que faire preuve de perplexité face au déroulement de certains aspects de sa vie de la part d'un inconnu.
J'ai trouvé l'exercice cocasse, alors l'envie m'est venu de le partager ici :-)
Allez, je m'en vais découvrir tes derniers partages Roger, j'ai du retard !
Merci encore !
Bien amicalement,
Alexandre