Filiation poétique

Filiation poétique


Gloire à vous mes amis, poètes éternels,
Dont l’art et le talent me servent de modèles,
Vous qui avez gravé le doux nom de vos muses
Parmi les vers sacrés de vos pensées profuses.
 
Le plus grand a franchi les cercles des enfers,
Les champs élyséens, le paradis d’éther,
Pour y quérir sa belle et noble Béatrice
Au bout d’un long chemin, au-delà des abysses.
 
Un autre a cultivé pendant plus de vingt ans,
Son amour du Laurier au pied du mont des vents,
Où méandre la Sorgue, séjour de son aura.
Il y grava son nom : Francesco Petrarca.
 
Et plus proche de nous, dans l’antre de Paris,
Un homme, de passion, pour Elsa, fût épris.
Il chanta pour ses yeux des notes de musique,
Et les vers délicieux d’un triolet unique.
 
Enfin, je veux penser à toi mon cher Guillaume
La guerre t’a donné les tranchées pour royaume,
Et malgré les canons et l’odeur de la mort,
Tu ne pensais qu’à Lou, aux portes de son corps…
 
Je me sens tout petit et presqu’usurpateur,
Car flotte en mon esprit cet élan imposteur
De vouloir m’élever dans le grand infini
Des poètes sacrés et des vers inouïs.
 
Pourtant la voie est longue et l’envie est si folle
De pouvoir ajouter le Lilas en symbole
Aux côtés des beautés gardées dans les mémoires
Par l’ardeur éperdue des amours illusoires.

Magnifique hommage à nos grands poètes, Oiseau Lyre ! Bravo !

Sans vouloir les égaler essayons d'en être dignes...

Te lire fut un régal.

Amitiés.

Roger.

Bonjour Roger et Surfeur,
Un grand merci pour vos messages encourageants et bienveillants !
Je suis très touché par vos retours.
Bien amicalement,

Oiseau lyre