Le désert

Le désert

Entouré d’infini, j’ai côtoyé la mort,
En squelettes blanchis qui scrutaient notre sort
De leur crâne poli par le vent et le temps
Qui semblaient habités par des djinns inquiétants.
 
Dans le brasier mortel où l’ombre vaut de l’or,
La vie est comme un fil brûlé par les deux bords.
La soif est un démon qui mord à belles dents
L’esprit du valeureux sous le soleil ardent.
 
Entre les deux vallées, c’est un grand cimetière
Où viennent chaque jour crever les dromadaires
Attirés par une eau hypocrite et salée.
 
Les cadavres d’oiseaux, indices mortifères,
Devraient vous renseigner que rien ne désaltère
Dans ce pays de feu, voyageurs insensés !

Superbe description poétique d'un désert où la survie ne tient qu'à un fil de prudence, Oiseau Lyre, bravo !

Amicalement.

Roger