L'étreinte

L’étreinte
 
Je n’oublierai jamais ce moment délicieux
Où la vie me parut être à son apogée,
Où deux âmes en suspend contemplaient leur beauté
A travers le miroir de leurs yeux amoureux.
 
Te souviens-tu Amie, comme le temps glissait
En caresses le long de ton corps frémissant ?
Les minutes coulaient, les heures s'échappant,
Ce souci permanent, la joie l'abolissait.
 
Il fallait résister, au contraire des rimes,
A l’appel des lèvres désirant s’embrasser,
Car l’amour insensé ne menait qu’au péché,
Ainsi qu’à la douleur que mugit notre abîme.
 
Si longtemps face à Toi, j’ai nagé dans tes yeux,
Traçant mille sentiers tous emplis d’infini.
Je lisais ton destin et n’y voyais ma vie
Qu’à l’écart de la tienne, en chemin sinueux.
 
Et pourtant dans l’instant où nos cœur réunis
Battaient à l’unisson dans un chant de tendresse,
Je pouvais croire, hélas, dans ma grande faiblesse,
Qu’un amour triomphant viendrait sceller nos vies.
 
 
De nos jours c’est presque si mes joues ont la grâce
D’effleurer dans le temps d’un éclair qui foudroie,
La douceur adorée de ton gracieux minois,
Alors que tout mon corps se nourrit de disgrâce.
 
Je n’oublierai jamais ce moment délicieux
Où la vie me parut être à son apogée,
Où deux âmes en suspend contemplaient leur beauté
A travers le miroir de leurs yeux amoureux.

je n’oublierai jamais ce moment délicieux
Où la vie me parut être à son apogée,
Où deux âmes en suspend contemplaient leur beauté
A travers le miroir de leurs yeux amoureux.

très joliment écrit
amitiés

Mille mercis Raymonde !
Amicalement,

Oiseau lyre

Je ne commenterai pas ton texte en MP,
tu ne tiens pas compte de (mes piètres conseils!)


Les minutes s’égrenaient, les heures se succédant, = combien de pieds?

glissait
filer: c'est quoi la rime?

Il fallait résister, au contraire de ces rimes, =combien de pieds?

A l’appel de nos lèvres désirant s’embrasser, = combien de pieds?

De nos jours c’est à peine si mes joues ont la grâce = combien de pieds?

"Je n’oublierai jamais ce moment délicieux
Où la vie me parut être à son apogée,
Où deux âmes en suspend contemplaient leur beauté
A travers le miroir de leurs yeux amoureux."  Très beau

mais pas les rimes…

Cher Alain,
Je note avec tristesse votre amertume et la comprends.
Mes excuses, j'essaie d'appliquer vos conseils sur mes dernières productions (si si c'est vrai).
Mais en l'occurrence il s'agit d'un poème composé il y a deux mois environs.
Et j'avoue n'avoir pas pris le temps de le reprendre à la lumière de vos conseils.
Je le regrette.
Je vais faire de mieux pour éviter de vous renouveler cette déception.
Amicalement,

Oiseau lyre

J'aime te lire et, comme Alain, je regrette quand ma lecture est contrariée à cause du manque de rigueur dans le comptage des pieds.
Il fallait résister, contraire à ces rimes, = 11
Il fallait résister, au contraire des rimes, = 12

Car l’amour impossible ne menait qu’au péché, = 13
Car l’amour impossible menait au péché, = 12

De nos jours c’est à peine si mes joues ont la grâce = 13
De nos jours c’est presque si mes joues ont la grâce = 12

Diantre ! Il restait encore du boulot !
Mille mercis Gérard pour avoir relevé ces erreurs et pour ces suggestions pertinentes.
J'ai réédité le texte avec les modifications.

Oiseaux lyre