La fenêtre.

Au boulevard entre les bâtiments
Une femme sors à sa fenêtre
Avant de fugitivement disparaître
De s'évanouir en un instant.

Je ne l'ai aperçu qu'un bref moment
J'y ai rencontré l'amour pourtant
Mais nous venons de mondes bien différents.

Dans mon esprit et mes songes
Un désir m'envahit et me ronge ;
J'aurais pu te connaitre et t'aimer
Tu aurais pu m'aimer et me câliner.

Mais nous venons de mondes bien différents
Je ne peux espérer que ce regard volé
D'un joli corps flou et bien empressé
M'ayant  tourmenté fort durablement.

Pourtant,le soir venu je ne peux
M’interdire le doux souvenir
De ton joli sourire heureux

Mais nous venons de mondes bien différents
Et je souffre à me dire que je n'aurai
Rien d'autre que  ton intempestive irruption
Dans ma mémoire, mes rêves,puis à jamais le Regret
De ne plus revoir l'objet de mes tourments

Et le temps passe et avec lui les passants
Et avec eux mon souvenir languissant
Ton chemisier était-il rouge ou blanc ?
Oh ! Nos mondes sont si différents.


Mais on auraient pu danser !
Une belle valse peut-être ?
Un Fandango aurait été mieux ?
Un beau Tango à ta fenêtre ?
Une tarentelle, ou est-ce trop vieux ?

Mais nos mondes sont différents
Puis je ne sais pas danser
Et même tu n'aurais pas voulu
Dans la rue on nous aurait dévisagé
Et dans ton monde ce n'est pas bien vu

Quelle dommage on aurait pu boire
Un de ces mauvais vins aigres
Sous une nuit étoilée un de ces soirs.
Et j'embrasserai tes mains maigres
En te disant je t'aime fermement.
Mais nous venons de mondes bien différents.

Et je n'ose imaginer encore
Les folies, les rêveries
Les audaces et les envies
Que m'inspireront ton corps

Mais ton monde est plein d'interdits
Et le mien beaucoup trop lointain.
On auraient pu bien des choses pourtant.
Chanter, danser tous les matins
S'embrasser longuement  le soir
S'aimer follement  dans le noir
Mais tu est trop vite partie
Dans ton monde si différent.

Bien que sa forme soit très différente, ce poème me fait penser à celui de Baudelaire nommé "A une passante", qui traite aussi de la fugacité d'une rencontre inopinée. Un poème magnifique je trouve, à lire absolument si ce n'est pas déjà fait ! :-)
Dommage pour les fautes d'orthographe, ça me sort un peu du poème...
Si vous le souhaitez, je peux vous les détailler pour les rectifier.

Oiseau lyre

une passante j'y ai songé également ce poème évoque une rencontre fugitive qui,hélas ne se concrétisera pas
amitiés
raymonde

Merci pour vos commentaires, pour mes fautes ce sera très aimable de votre part Oiseau Lyre !

Pas de souci, voici celles que j'ai pu relever (ce n'est peut-être pas exhaustif par contre) :
- Vers 2 : "Une femme sort"
- V28 : "Mais on aurait pu danser"
- V39 : "Quel dommage..."
- V42 : "et j'embrasserais" (la phrase est bien au conditionnel ?)
- V51 : "On aurait pu (faire ?) bien des choses..."
- V55 : "Mais tu es trop vite partie".

Voilà, ce sera mieux ainsi :-)
Dans tous les cas il y a des idées intéressantes, c'est prometteur !

Oiseau lyre

Il y a aussi dans le même genre "les Passantes" poème d'Antoine Pol, chanté par Brassens.

Amicalement.

Roger.

De belles références, vous faites là.