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Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
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 S F essai ( chapitre 1 ) a suivre

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2 participants
AuteurMessage
yan
Grimoirien
Grimoirien
yan

Poète accompli
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Nombre de messages : 76
Localisation : grenade sur l'adour
Date d'inscription : 17/11/2005

S F essai ( chapitre 1 ) a suivre Empty
MessageSujet: S F essai ( chapitre 1 ) a suivre   S F essai ( chapitre 1 ) a suivre EmptySam 19 Nov 2005 - 10:56

CHAPITRE 1

Le major Dundee pénétra d’un pas pressé dans l’immense building du ministère des affaires Galactiques. Le major avait hérité de ses ancêtres britanniques un teint rouge brique et des joues couperosées.
Après avoir montré son laissez-passer à un robot de surveillance, un ascenseur ultrarapide le propulsa
Au dernier étage où se trouvait le bureau du général Orlov, chef du Service des Explorations
Lointaines ( S.E.L).
Le général était un colosse de près de deux mètres, la peau légèrement jaune et aux yeux bridés. Ses
Prunelles très claires évoquaient les steppes sans fin de ses lointains aïeux mongols.
Il releva la tête à l’entrée du major.
_Alors, vos damnés ordinateurs ont-ils trouvés des candidats ? Grogna-t-il aussitôt.
_Un seul, mon général, et compte tenu de toutes les conditions exigées en un délai aussi bref,
J’estime que cela tient du miracle !
_Reste à savoir s’il sera volontaire pour cette mission très particulière.
_Nous ne tarderons pas à être fixés. Par chance pour nous, il était en permission de détente au Mexique et
je lui ai envoyé une vedette de liaison avec un arrêt de ses congés. Il devrait arriver incessamment.
_Montrez-moi son dossier.
_Dundee tendit un mince classeur au général qui le lut à haute voix :
_Yann Zouor, 24 ans, fils d’Hélène Zouor et de père inconnu. Quelle est cette histoire idiote ?
_Miss Zouor était spécialiste radio sur un de nos vaisseaux d’exploration. Un jour, elle a
Brusquement démissionné sans fournir de raison, mais ses amies ont rapidement appris que c’était pour
avoir un enfant. Elle s’est toujours obstinément refusée à dévoiler le nom du père. Pendant seize ans, elle
s’est consacrée à l’éducation de son fils, ayant trouvé un emploi sédentaire à New York. Quand ! l’adolescent a été admis à l’école d’Enseignement Technique d’Astronautique d’Arélus,
elle a disparu, il y a cinq ans avec tout l’équipage de l’Hélios qui explorait la nébuleuse d’Orion.
_Je me souviens de l’accident, trancha le général. Peu importe le nom du procréateur, sans aucun doute
un officier supérieur déjà marié qui a craint qu’un scandale ne nuise à son avancement. Poursuivons :
études sérieuses, bien noté de ses supérieurs, Zouor sort dans les premiers de l’école et demande à être
affecté à notre service. Il a accompli correctement diverses missions mais je crains qu’il manque de
maturité. De plus, il n’a jamais travaillé en solitaire bien qu’il soit considéré comme un asociale.
Le major écarta les bras en un geste d’impuissance :
_Si le temps ne nous avait pas été compté, nous aurions pu entraîner un homme plus expérimenté mais où
voulez-vous trouver en quelques heures un agent qui ait des notions d’escrime et d’équitation. Ces deux
sports antiques ne sont plus guère prisés de nos jours.
_Il existe bien des robots maîtres d’armes !
_Certes, mais en général ils rouillent d’inaction !
_Et votre Zouor pratique-t-il ces sports ?
_Entre autres distractions. Vous voyez son dossier : tous les sports de combats y sont inscrits, depuis la
lutte à main nue jusqu’au maniement des désintégrateurs lourds, en passant par le jet de poignard et le tir
à l’arc. Il paraît que c’est sa mère qui a insisté pour qu’il puisse se défendre dans n’importe quelle
circonstance.
_C’était une femme de précaution, approuva le général.
Le vidéophone vibra et la voix d’une secrétaire annonça :
_Le sergent Zouor vient d’arriver, général.
_Qu’il entre !
Yann Zouor était d’une taille à peine supérieure à la normale, avec des muscles longs mais non
hypertrophiés. Il avait un visage agréable, des yeux noisette et des cheveux bruns. Il entra d’un pas
décidé et salua impeccablement, dissimulant de son mieux l’émotion causée par cette convocation
inhabituelle.
_Désolé d’avoir interrompu votre permission, mon garçon, dit Dundee, mais le général désirait vous voir.
_Asseyez –vous, dit ce dernier. J’ai une mission à vous confier ; toutefois, en raison de son caractère très
particulier, vous être libre de refuser et nul ne vous en tiendra rigueur.
Le général saisit sur son bureau un cigare qu’il décapita d’un coup de dent.
_Il y a un quart de siècle, dit-il, un de nos navires d’exploration découvrait dans la constellation du
Scorpion une planète terramorphe. Les observations en orbite prouvèrent qu’un continent au moins était
habité par des humanoïdes physiquement semblables à nous. Il existait un début de civilisation assez
prospère, l’équivalent de la fin de notre Moyen Age ou le début de la Renaissance, puisqu’ils ont même
découvert la poudre à canon ! Vous savez quelles sont les consignes gouvernementales dans ces cas-là ?

Zouor répondit aussitôt :
_La planète doit être répertoriée et interdite à toute pénétration extérieure, pour qu’un contact avec une
civilisation trop évolué ne risque pas de bouleverser l’évolution naturelle de ses habitants et de les
transformer en sous-prolétariat aigri avec tous les risques que cela comporte ultérieurement. Nous avons
eu plusieurs fâcheux exemples avant la promulgation de cette loi. Aussi ne pouvons-nous entrer en contact
qu’avec ceux qui ont un développement technologique suffisant.
_Je vois que vous n’avez pas oublié vos leçons, sourit le général. C’est ce qu’allait décider le commandant
de l’expédition quand se produisit un fâcheux incident. Le générateur atomique tomba en panne, privant
le vaisseau d’énergie et de détecteurs. Peu après, un volumineux météorite entra en collision avec la coque
obligeant le commandant à atterrir en catastrophe sans même pouvoir choisir son site. Le hasard voulut
qu’il se posât sur le continent habité, heureusement dans un lieu un peu désert.
Le général épousseta négligemment d’un revers de la main la cendre tombée sur son bureau et il repris :
_L’équipage entreprit aussitôt les réparations nécessaires, mais il fut surpris par le roitelet local qui
chassait en compagnie de son fils. Force fut bien de prendre contact avec lui. Loin d’être effrayés, les deux
hommes firent preuve d’une grande largeur d’esprit et admirent fort bien l’existence d’autres planètes
habitées.
_“ C’est alors qu’ils expliquèrent leurs propres problèmes. Une épouvantable épidémie s’était déclenchée
en plusieurs points du continent et rien ne pouvait l’enrayer. Le médecin du bord diagnostiqua une sorte
de peste maligne, qu’il appela phosgène et conclut que si un élément extérieur n’intervenait pas, la
population entière du globe serait anéantie. Il transmit donc son rapport par ondes accélérées qui fut
longuement discuté au Conseil du Gouvernement. Il fut admis une entorse au principe de non-
intervention. Sitôt réparé, le vaisseau spatial décolla pour venir chercher sur la Terre un stock
d’antibiotiques, avec à son bord le roi et le jeune prince qui obtenu la permission de les accompagner. ”
_La guérison de toutes les maladies ne risquait-elle pas également de bouleverser leur évolution ? Objecta
le sergent.
_Aussi l’antibiotique fut-il choisi minutieusement. Il n’était strictement actif que sur le germe responsable
de la peste. Une fois l’éradication de la maladie obtenue, il n’était plus utile et tout reprenait son cours
antérieur. Le roi et son fils émerveillé par son voyage avaient parfaitement admis les dangers encourus par
les peuples mis en contact avec notre civilisation. Tout aurait dû donc en rester là si ces imbéciles de
médecins n’avaient pas cru utile de confier au jeune prince un émetteur-récepteur hyperspacial pour le
cas où le médicament aurait été insuffisant.
_“ Tout le monde avait oublié cet épisode minime lorsque nous avons capté la semaine dernière un étrange
message. Les ordinateurs consultés ont affirmé qu’il provenait bien de la planète Scipion, celle-là même
qui avait subi l’épidémie de peste. Je vous les détails et vous résume l’histoire que nous avons reconstituée.
Le prince venu sur la Terre n’a pas tardé à succéder à son père. Il est mort à son tour il y a deux ans
laissant le trône à son fils, âgé actuellement de 23 ans. C’est ce dernier qui nous a appelés. Le jeune crétin
semble avoir des difficultés à régner et estime sa vie menacée. Il a alors tout simplement imaginé de nous
appeler à l’aide. ”_Vous lui avez ri au nez et coupé tout contact, ricana Zouor.
_L’envie ne nous a pas manqué, mais cette vipère avait préparé un chantage. En cas de refus, il révélerait
notre existence et apporterait pour preuve notre vidéo radio.
_Il suffit de cesser d’émettre dans sa longueur d’onde et son appareil sera inutile.
Le général secoua la tête et serra ses poings volumineux.
_N’importe quel imbécile peut tourner un bouton et il accrochera nos autres émissions.
_Lui avez-vous expliqué les risques qu’il ferait encourir à son peuple ?
Un rictus étira les lèvres d ‘Orlov :
_La petite fripouille s’en moque éperdument et ne pense qu’à sauver sa misérable existence ! Après
délibération, le conseil a accepté d’ouvrir des négociations. Naturellement une intervention directe est
impensable, même le roitelet l’a compris. Nous sommes arrivés à un arrangement. Il a accepte de céder sa
place à un de nos agents qui devra démasquer et châtier ceux qui veulent l’éliminer. Puis, tout danger
écarté, il regagnera paisiblement son trône. Il affirme que nous n’entendrons plus parler de lui et que son
peuple ignorera toujours notre existence.
_Astucieux, soupira Zouor. C’est donc le rôle de souverain moyenâgeux que vous me proposez ?
Une grimace féroce retroussa les lèvres d’Orlov découvrant des dents blanches et pointues.
- Si vous acceptez, votre mission sera d’abord de découvrir puis de faire disparaître notre émetteur et ensuite, si vous le jugez utile et faisable, de mettre un peu d’ordre dans ce royaume. Vous ne pensez tout de même pas que le Conseil du Gouvernement de l’Union Terrienne va se réunir chaque fois que ce roitelet aura des problèmes ! Tous les experts sont formels. A la prochaine difficulté, il nous
appellera à nouveau et recommencera le même chantage qui lui a si bien réussi.
Le Major Dundee intervint à ce moment :
_Je vous demande, sergent, de bien réfléchir avant de répondre au Général. En cas d’acceptation, vous
allez être livré à vous-même sans gadget de la technologie Terrienne. Nos dirigeants ont bien spécifié qu’aucun objet étranger ne devait être apporté sur Scipion. Ainsi, seul, sous les traits d’un souverain peu apprécié, vous allez être projeté au milieu d’intrigues byzantines et vous pourrez très rapidement vous retrouver empoisonné, égorgé, décapité ou empalé. Notre propre histoire est très riche d’exemples de rois morts au cours de révolutions de palais !
Le visage encore enfantin du sergent se tendit.
_Avant de prendre une décision, pourrais-je avoir des précisions sur la manière dont doit s’opérer-la
substitution ?
_Voilà une sage demande, mon garçon, qui prouve que vous avez fort bien réfléchi. Des chirurgiens
esthétiques vous feront ressembler trait pour trait à Czor. C’est le nom de ce roi. Si les ordinateurs vous
ont choisi, c’est que vos morphologies sont voisines. Un inducteur de langage vous apprendra l’idiome
local. Heureusement, nous avons conservé dans nos archives les bandes mémorielles enregistrées lors de la
Venu du père.
_“ Enfin un émissaire doit actuellement prendre contact avec Czor pour régler les modalités pratique de
l'échange. Il tentera de le faire bavarder et, à son insu, un capteur psychique enregistrera ses pensées et les
images qu’elles évoquent : souvenir de jeunesse et portraits des principales personnes qui l’entourent.
Malheureusement cela ne sera que succinct et il vous faudra largement improviser. ”
Malgré tous les dangers, l ’offre était tentante pour un jeune sergent épris d ‘aventure. De plus, bien que
le nom de la planète Scipion lui fût totalement inconnu, il ressentait une étrange attirance pour ce monde
médiéval.
_J’accepte, mon général, quand dois-je commencer ?
_Immédiatement ! Vous embarquez ce soir sur l’aviso Adès où le langage indigène vous sera appris
pendant le voyage. Auparavant vous avez juste le temps de passer entre les mains du docteur Terrier qui
vous attend au sous-sol. Si vous avez quelqu’un à prévenir, le major Dundee s’en chargera.
Le regard du sergent se voilà une faction de seconde.
_Vous savez, mon général, que je n’ai pas de famille sur terre.
Son caractère joyeux reprit immédiatement ses droits car il ajouta avec un petit pincement de cœur :
_J’espère seulement que la charmante demoiselle que j’ai rencontrée à Acapulco trouvera un autre pigeon
pour payer ses vacances !
_Parfait ! Le major vous conduira, conclut Orlov
Les visiteurs sortis, le général s’approcha de la grande baie vitrée éclairant son bureau. Aussi loin que la
vue portait, il ne distinguait qu’un enchevêtrement de verre, d’acier et de béton. Washington et New York
étaient devenues tellement gigantesques qu’elles avaient fini par se rejoindre et ne plus faire qu’une seule
ville.
L’ouverture brutale de la porte interrompit ses méditations. Le docteur Terrier était petit, chauve,
ventripotent, toujours exubérant et surtout doté d’un fort mauvais caractère, mais sa compétence
professionnelle était indiscutable. Il s’avança aussi vite que ses courtes jambes pouvaient le mouvoir et il
lança deux photographies en relief sur le bureau du général.
_Quelle est cette plaisanterie, Orlov ? Rugit-il. Depuis vingt-quatre heures, vous avez interrompu toutes
nos activités en prévision d’un travail urgent et lorsque Dundee m’amène enfin mon client, je m’aperçois
qu’il s’agit d’une farce de très mauvais goût.
Habitué au caractère du médecin, le général laissa passer l’orage et fini par arriver à glisser :
_Je ne comprends pas votre colère, docteur.
Un véritable hurlement sortit de la gorge du toubib.
_-Regardez les deux portrait ! Que voulez-vous que je fasse ? Ils sont déjà pratiquement identiques !
Surpris, le général saisit les photographies. L’une représentait Czor en costume de chasse, l’autre Yann en tenue d’astronaute. Effectivement les deux visages étaient très voisins.
_Votre agent n’a qu’à prendre une bonne cuite, ricana le médecin et le lendemain, il aura les traits un peu
bouffis du modèle. Un chirurgien n’est pas indispensable et n’importe quel barman fera l’affaire.
Le général éclata de rire :
_Excusez-moi, docteur, mais je n’avais pas personnellement regardé les clichés et j’ignorais que
l’ordinateur avait aussi bien travaillé. Toutefois, je crois que vous pouvez améliorer la ressemblance.
Voyez, les traits sont plus mous, les paupières légèrement gonflées. Nous avons besoin d’une similitude
parfaite.
Un peu calmé, le médecin ressortit, laissant le général songeur.
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S F essai ( chapitre 1 ) a suivre Empty
MessageSujet: S F essai ( chapitre 1 ) a suivre   S F essai ( chapitre 1 ) a suivre EmptySam 19 Nov 2005 - 20:01

J'ai hâte de lire la suite de cette histoire très bien écrite.
Reviens vite avec un nouveau chapitre...

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S F essai ( chapitre 1 ) a suivre Pngfin12Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
S F essai ( chapitre 1 ) a suivre Vieux-10Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...
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