Je me souviens

Je me souviens là-bas ces jours où j'eus si froid,
Quand j'avais pour abri le creux d'une paroi,
Que ma tente gelait sous l'assaut des tempêtes,
Si fort que je doutais de poursuivre ma quête.

Mais je revois aussi les immenses forêts,
Les trolles dans les prés qui en semblaient dorés,
L'épilobe vermeil et les grandes rivières
Qui mirent tout l'éclat que donne la lumière,

Le hurlement du loup au fond du Dénali,
Les étranges clartés dans le jour qui pâlit,
Quand le ciel vient offrir des lueurs singulières,
Pour colorer la nuit d'une étrange bannière.

Je repense à tous ceux qui m'ont fait partager
Ces routes inconnues où je pus voyager ;
A l'abri d'un tipi, évoquant nos histoires,
Et les repas offerts restent dans ma mémoire.

Alors j'oublie le froid et les vents d'Alaska,
Les nuits où près du feu, je serrais ma parka,
Et je rêve souvent de revoir cette terre,
Où mon cœur a connu tant d'amitiés sincères.

Mais tu me fais frissonner, Jeannie ! L'alexandrin te va bien...
Merci pour le partage.
Bises amicales.
Roger.

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Roger MASSÉ

Bonjour et merci Roger,

Mais il y avait aussi des journées avec un temps merveilleux et la nature encore sauvage compense les nuits frissonnantes !

Amicales bises
Jeannie.

Un joli poème aventureux (le loup)
A vérifier, je ne suis pas sur qu'il y ait un E à troll
(mince, les accents circonflexes ne veulent plus de mon clavier)

Amicalement

Bonjour Surfeur,

Les grizzlys sont bien plus dangereux que les loups, mais des grillages protègent les campements.
Si les trolls sont des génies du folklore, les trolles sont des fleurs des champs, un genre de bouton d'or en boule, mais leur nom reste peu usité car beaucoup les nomment simplement bouton d'or.
J'aime beaucoup les fleurs sauvages et j'ai fait un album de toutes mes photos en recherchant les noms.

Amitiés
Jeannie.

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