Acrostiche à Vénus

Me voila dans un songe où brillent des étoiles
En cet endroit divin règne le pur silence
Revenante éthérée dépourvue de tout voile
Vénus se révèle à moi, et sa présence
Enthousiasme mes sens et chavire mon cœur
Impalpables, ses traits se forment, se profilent
La fine silhouette avance avec lenteur
Le temps ne compte plus, j'en ai perdu le fil
Eberlué, je la vois qui vers moi se penche
Usant de ses appas, elle m'attire à elle
Soudain, je sens sa hanche qui frôle ma hanche
Et le feu qui m'embrase me donne des ailes
Moi le pauvre terrien, moi le simple quidam
Encore embarrassé du poids du macadam
N'étant que béotien poète, mon calame
Tout remué en garde énorme vague à l'âme...

Elle en a fait couler de l'encre cette Vénus. Tout comme elle a fait tailler de nombreux blocs de marbre, mais devant elle, pourrions nous rester de marbre ? lol

J'ai bien aimé.

Amicalement