Tendre Mère

Tendre Mère

Je repose ma tête sur son vieux sein
Là, autrefois où coulait ma quiétude
Refuge de mon secret, antre de ma solitude
Le giron de ma mère apaisait ma faim

Les os de sa poitrine décharnée
Doux duvet où mon rêve enfante
Un petit conte : une fée ravissante
Que j’invite à guérir une âme fatiguée

Ô Dieu, j’ai cru mourir
En voyant son regard ternir

L’écho souffrant de son cœur
Se répercute sur les murs de mon enfance
Je lui offrirai mes années d’adolescence
Pour vivre loin des griffes de ma peur

Brahim Aguezzar

Moi qui ai la chance d'avoir encore la mienne et de vivre à ses côtés la voyant ainsi vieillir un peu plus chaque jour, je ne peux qu'aimer ton texte et te remercier pour ce partage.

Amitiés

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Tendre Mère Sans_t11
Mon Grimoire

Telle est la vie des hommes.
Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol)

superbe texte j'ai encore la chance d'avoir la mienne et en te lisant j'ai quelques larmes qui me viennent merci vraiment pour ce texte magnifique Tendre Mère 499177

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Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie.
La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.

Bel hommage poétique à ta maman, Brahim !
Je trouve ton poème très beau et très émouvant !
Bravo !
Et merci pour ce tendre partage.

Roger.

La mienne est partie à l'aube d'un novembre gris, il y a déjà trois ans. C'était hier.
Mais elle avait déjà quitté cette terre bien avant car la maladie d'Alteheimer nous avait volé ses souvenir. Elle ne me reconnaissait plus ni mes deux autres soeurs, et là c'est le pire des tourments que de voir sombrer sa mère , si vive, intelligente, dans une mort programmée.

» Le tendre de la vie.
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» A mon tendre L.U.C ( Corrigé ) !