Aubade Troubadour

Là, du haut de ma tour, je vous y guetterais
Par devers le marais, au plus loin dans la plaine
Ma douce tendre Hélène, ô vous inviterais
En mon humble palais, vous y serez ma reine

Au feu de votre amour, s'embrasera mon cœur
Il se fera douceur, ma si belle divine.
A chacun de vos jours, chantera son ardeur
Réclamant vos faveurs, ma jolie Colombine.

Nous cueillerons ensemble au jardin du délice
Ma Blanche fleur de lys, le fruit de la passion
Amoureux, vous et moi, nous boirons au calice
En étreinte complice, emprunte d'émotion

Sur vos lèvres baiser vous donnerais alors
Ma belle Éléonore, et d'une voix charmante,
Vous balbutierez, l'émoi en votre corps
M'offrirez vos trésors, deviendrez mon amante.

Sous la voûte, Céleste, éclatants vos beaux yeux,
Reflètent de leur feu, en pénétrant mon âme,
Épris manifestent leurs élans amoureux
Ainsi mon cœur heureux, y entretien la flamme.

Votre sourire Élise, affûtera l'espoir,
D'accepter et vouloir, que seul je vous réclame,
Telle une friandise au beau milieu du soir
Dedans votre boudoir, de vous aimer ma Dame..

Masirene 27/06/2010

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Bonsoir Masirene,

Très surprenant, mais le fond, la démarche et le style vieux français me comblent, félicitations et merci pour ce partage.

Bien cordialement,
Philippe Andrejean.

Agréable lecture en ce petit matin. On saute dans le temps de belle façon.
Merci pour le partage.

autant de femmes autant de fleurs... joli bouquet par un matin pluvieux....
rêver au fil des fleurs
poetiquement
Marsbleu

Je me permet de te signaler le même problème qui était arrivé à Marsbleu et à moi-même quant à ton poème : tu l'as copié collé d'un logiciel de traitement de texte, je pense, et tu utilises Firefox, c'est ça ? Et bien le fait d'avoir copié collé, sur Firefox du moins, ça a déstructuré tes alexandrins, donc ton poème ne ressemble pas du tout à ce à quoi il devrait ressembler. Le mieux, si tu copie-colle, c'est de changer de moteur de recherche (chrome, safari ou explorer je pense) ou alors de retaper vers après vers ton poème pour qu'il nous apparaisse sous la forme que tu lui as donné.

Citation :

Là, du haut de ma tour, moi je vous guetterais
Par devers le marais, au plus loin dans la plaine
Ma douce tendre Hélène, ô vous inviterais
En mon humble palais, vous y serez ma reine

Au feu de votre amour, s'embrasera mon cœur
Il se fera douceur, ma si belle divine.
A chacun de vos jours, chantera son ardeur
Réclamant vos faveurs, ma jolie Colombine.

Nous cueillerons ensemble au jardin du délice
Ma Blanche fleur de lys, le fruit de la passion
Amoureux, vous et moi, nous boirons au calice
En étreinte complice, emprunte d'émotion

Sur vos lèvres un baiser vous donnerais alors
Ma belle Éléonore, et d'une voix charmante,
Vous balbutierez, l'émoi en votre corps
M'offrirez vos trésors, deviendrez mon amante.

Sous la voûte, Céleste, éclatants vos beaux yeux,
Reflétant de leur feu, en pénétrant mon âme
Épris, manifestent leurs élans amoureux
Ainsi mon cœur heureux, entretiendra la flamme.

Votre sourire Élise, affûtera l'espoir,
D'accepter et vouloir, que seul je vous réclame,
Telle une friandise au beau milieu du soir
Dedans votre boudoir, de vous aimer ma Dame..

Je me suis permis de recopier ton poème pour lui redonner sa forme, tu n'auras qu'à me copier-coller en éditant ton post, ce sera plus simple que de retaper ton poème pour le coup.

Je vais manger et je reviens pour te donner mon avis sur tes vers !

"Là, du haut de ma tour, moi je vous guetterais" => je trouve le "ma/moi" assez lourd. Histoire d'alléger le vers, dans la seconde moitié de l'alexandrin, j'aurais mis "je vous y guetterais". A toi de voir du coup.

"Sur vos lèvres un baiser vous donnerais alors" => 13 ; le pluriel de "lèvres" empêche la liaison ; tu es obligée de prononce "vos-lè-vres-un". J'ai beau retourner le vers je ne vois pas trop comment reformuler, à toi de revoir ce vers du coup.

"Reflétant de leur feu, en pénétrant mon âme
Épris, manifestent leurs élans amoureux"
=> âme, féminin, donc "éprise", donc le second vers n'est pas un alexandrin.

Les rimes internes, que j'ai remarqué, ne sont pas toujours présentes ; quitte à en faire, autant qu'elles soient présentes à chaque vers.

On croirait lire un poème galant, chanté par un Troubadour (d'où le titre). C'est vraiment très bien écrit, de belles images, une bonne langue. Ton poème a tout pour plaire.

Félicitations,

F.

Un grand très grand MERCI
à vous qui êtes venus me lire et avez laissé vos impressions ainsi que de précieux conseils
amicalement
masirene

Je trouve ton poème magnifique. C'est un plaisir de lire du début jusqu'à la fin!
Personnellement, je conseillerais Google Chrome, c'est le meilleur moteur de recherche.