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Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
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Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
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 Des Alpes à la mer

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AuteurMessage
CLAIRELYSE
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CLAIRELYSE

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Des Alpes à la mer Empty
MessageSujet: Des Alpes à la mer   Des Alpes à la mer EmptyVen 15 Fév 2013 - 18:42



Voir le Fichier : Des_Alpes_a_la_mer.mp3

Des Alpes à la mer,
Mon pays n'est que ruissellements de pins,
Ses pinèdes bleues dévalant jusqu'à la Provence
Ombragent les places d’ombres fraîche
Et oublient la distance,
Tant ils sont présents des rives de la mer
Aux villages alpins

A Villars-Colmar,
Avec grand-mère je passais toutes les vacances
Chassant dans les près les papillons
Et cueillant les primevères.
Je revenais en courant craignant mon aïeule
Car avec son éloquence
Elle se plaignait de mes escapades
Lui ayant fait subir
D'après elle un calvaire

Je humais le matin l’odeur d’étable
Des rues maculées de bouses des vaches
Qui partaient au pré très tôt, e
Et revenaient les pis gonflés
Pour la traite du soir à laquelle j’assistais
Et où l’odeur salée du brousse
Fromage à l’odeur corsée
Se mêlait à celle chaude et douceâtre du lait

Pour moi les bois étaient hantés
Par de divines fées et de magiciens
Je parlais aux arbres,
Aux fleurs,
Aux oiseaux ,
Aux fraîches rivières
At lorsque murmurait à mon oreille le vent
Ou le cri d’un batracien
Je hurlais de frayeur
Et courais me réfugier auprès des roses trémières

Le jardin minuscule de grand-mère
Sentait si bon le soir après la pluie.
Les buissons de groseilles et framboises l
Laissaient luire les baies rondes
Qui offraient à mes mains leurs senteurs ,e
Et après,
Dans le noir parapluie,
Je glissais les œufs
Qu’en ma mémoire
Là-bas
Les poules encore pondent

Je rentrais en courant, avec tous mes trésors,
Ayant vaincu le cruel loup
Que je croyais embusqué derrière le rocher
Qui se dressait sur le chemin.
Mais je lui parlais si haut
Et fort
Qu’aidée de mon bâton je faisais à ce filou
Si étrangement peur
En hurlant
Que je n’étais pas seule,
Oh non,
Mais vingt !

Je me souviens
Que les vacances étaient enchanteresses
Et je ne voyais pas l’été s’enfuir à grand pas.
Les près étaient encore si verts,
Les fleurs si belles,
Que je ne pouvais penser que cela allait finir demain,
Et le repas,vite terminé je cueillais
Là où elles étaient tombées,
Poires juteuses et sucrées mirabelles
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