Jusqu'à la lie

Jusqu'à la lie

Je n’ai eu vent du vent que le vent de ce matin si froid
Alors que j'abreuve de larmes, le caniveau putride.
Je n’ai eu vent du vent que le vent de ce matin si froid
Alors que tonne la souvenance du remord avide.

Je n’ai eu vent du vent que le vent de ce matin si froid
Seul et triste, je traîne mon silence en sombre gamberge.
Je n’ai eu vent du vent que le vent de ce matin si froid
Imposant résignation, j’implore du juge la verge.

Je n’ai eu vent du vent que le vent de ce matin si froid
Et n’espère de la vie que le gout salé du sang froid...

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Mon grimoire

que le vent tourne alors... Jusqu'à la lie 509461

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Le temps passe,
Moi, j'attends le partage,
Au passage de ton coeur.
Méli-Mélo-mi-cendres-mi-eaux

tofka a écrit:: j’implore du juge la verge.

Z'ont des moyens bizarres de condamner dans ton pays ! Sinon y'a aussi la fessée Cassé

Le remord suffit à ta peine !

J'aime bien le rythme que tu as redonné à ce vieux poème

J'aime bien ce retour du vent dans tes vers... cela donne une cadence et semble appuyer sur la note de désespoir que j'ai cru décerner dans tes vers. Mais je peux me tromper.

En tous les cas j'ai bien aimé.

Amicalement

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Jusqu'à la lie Sans_t11
Mon Grimoire

Telle est la vie des hommes.
Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol)

Invité

Ben c'est que tu n'es pas "Dans la confidence des Dieux"
Mort de rire

Ce poème avec ces répétions est comme une douce mélopée
qui semble demander :
- Pourquoi n'étais-je pas prévenu ?

Que de choses nous échappent en effet.

colombe