Histoire

Bonjour,

Un texte assez long avec refrain sur le thème des guerres. J'espère que vous apprécierez.


Le soleil se levait à peine, et les cris des guerriers s’élevaient à travers la clairière,
J’étais là, l’épée dans une main, un bouclier dans l’autre, debout avec mes frères,
Prêt à battre le fer, pour l’honneur de notre famille, de nos morts, de nos vivants,
Pour prouver notre courage sur le champ de bataille, et le faire le plus dignement…

Je vois mes camarades tomber un par un, emportant avec eux pleins d’ennemis,
Ma lame ensanglantée est de plus en plus lourde, mais le sang remplace l’envie,
Même si la victoire est proche, je suis devenu las de tous ces combats inutiles,
J’espère que la paix régnera, le sang ne rend pas forcément le monde tranquille…

Les guerres se répètent mais l’histoire ne reste jamais vraiment identique,
Les armes aussi évoluent, elles sont le fruit des avancées technologiques,
Les temps changent, les hommes aussi, mais la souffrance reste la même,
Parfois c’est notre corps qui saignent, voir même les gens que l’on aime…

L’histoire s’écrit ainsi, malgré la douleur, l’humanité ne cessera d’avancer,
Et il faut qu’il en reste ainsi, peu importe l’époque, peu importe l’année,
Le soleil doit effacer chaque nuage, et les sourires chacune de vos larmes,
N’oubliez jamais que pour cela, rêver sera toujours votre plus belle arme…


Il est quatorze heure, la trêve de midi est à peine terminée, mon fusil m’appelle déjà,
Planqué dans mes tranchées, le soleil a disparu, éclipsé par les bombes et leurs éclats,
J’ai perdu l’envie, et nous avons tous perdu la foi, chacun de mes camarades et moi,
Se battre pour une guerre débutée à des milliers de kilomètres par un simple assassinat…

On partageait tous la même souffrance, peu importe notre camp ou notre nationalité,
On partageait tous le même spectacle, en prenant part comme acteur à ces atrocités,
On s’est battu pour une cause qui n’était pas vraiment notre, on s’est tué entre voisins,
Et après avoir vu tomber mes frères, tout s’est réglé, par de simples poignées de main…

Les guerres se répètent mais l’histoire ne reste jamais vraiment identique,
Les armes aussi évoluent, elles sont le fruit des avancées technologiques,
Les temps changent, les hommes aussi, mais la souffrance reste la même,
Parfois c’est notre corps qui saignent, voir même les gens que l’on aime…

L’histoire s’écrit ainsi, malgré la douleur, l’humanité ne cessera d’avancer,
Et il faut qu’il en reste ainsi, peu importe l’époque, peu importe l’année,
Le soleil doit effacer chaque nuage, et les sourires chacune de vos larmes,
N’oubliez jamais que pour cela, rêver sera toujours votre plus belle arme…

En fait je suis là, assis devant ma feuille, impuissant, regardant tout, derrière ma glace,
Je regarde les guerres se dérouler, sans jamais vraiment pouvoir y prendre une place,
Moi l’omniscient, seule victime de mon savoir, présent malgré moi en chacun de vous,
Vivant chacun de vos combats, chacune de vos batailles, ne pouvant prendre un coup…

Les temps changent, les armes aussi, mais les cœurs des hommes eux ne changent pas,
Je vois plein de nouvelles choses, mais les larmes qui coulent, elles, ne disparaitront pas,
Dans le fond, toutes vos souffrances et vos peines, sont capables de vous faire avancer,
A vous de les maitriser, pour pouvoir peut-être retrouver, le sourire et l’envie de rêver…


D_G

Voilà un récit de réalités, qu'il y a 20 ans, je pensais d'une autre époque, et je pensais que je ne les reverrais pas s'incarner.

Déjà - J'étais ignorante, parce que cela existait, mais dans mon cocon, je ne savais pas trop.

J'aime ton poème, car voir les gens s'entretuer fait vraiment mal.

Je n'emploie pas le mot "Guerre", parce bien qu'étant pacifiste, je ne juge pas les guerres de la même façons qu'avant.
J'ai réalisé, que lorsqu'on est assailli il fallait se défendre, c'est logique, c'est humain, et c'est la loi de la nature...

Cependant avec le temps, je préfère ce que l'on appelle "Guerre", parce qu'avant, par rapport à maintenant, au moins ces guerres avaient la noblesse d'opposer des armées entre elles, et cela se passait en dehors des régions où les civils, femmes, enfants, vieillards, innocents en tous genres étaient épargnés.

Oui, je préfère ces guerres s'il en faut bien sur, car d'abord il faut tout faire pour les éviter - mais je préfère ceci à des révolutions civiles, ou comme le mots 'civiles" l'indiquent - personne n'est épargné, et c'est là l'horreur absolue, puisque il y a des factions différentes et hostiles qui se forment, cela devient le chaos et le Pays entier, est décimé sans endroit pour se réfugier... Et dans ces cas là, avec qui et comment avoir des entretiens pour la paix ?

Avec le temps, j'ai appris ce que les révolutions ont tué. Les guerres à côtés sont moins meurtrières - Pour autant, c'est horrible une guerre, et vraiment, admissible seulement pour agression vitale.

Une expression me choque, dans ton écrit, c'est :
- Pour un simple assassinat.

Un assassinat, ce n'est pas simple, c'est à petite échelle aussi horrible que la guerre.
"Qui vole un œuf, vole un bœuf",

Si l'on considère déjà avec beaucoup d'attention et d'importance la vie d'un seul homme, alors la vie de milliers, cela devient plus insupportable. Non un assassinat n'est jamais simple;

Je ne sais si ce récit est imaginé par toi - mais il reflète hélas des réalités qui se passent dans beaucoup de parties du Globe - J'en suis atterrée.

Merci de cet écrit que j’appellerai un CRI.

J'ai bien aimé ton texte.
Je ne sais pas si les rêves sont une arme. Je dirais plutôt un bouclier pour se protéger mais malheureusement, ils n'enlèvent pas le mal.
Par contre les mots en sont une.
Et l'histoire nous le prouve avec le grand homme que fut Gandhi. Il a prouvé au monde entier qu'il pouvait libérer son pays en prônant la non-violence.
Mais les hommes n'ont pas retenu la leçon...

Il est de bonne guerre
Que celle dont le destin
Est d'ouvrir un chemin
Au milieu de la mer...

Au plaisir de recroiser ta plume.
Merci

Un regard réaliste de l'évolution de l'homme. Effectivement autrefois le chef de guerre était au combat avec son épé, aujourd'hui iln regarde les "autres" s'entre tuer.

Par un simple assassinat, je pense que tu fais allusion à l'assassinat de l'Archiduc d'Autriche par Gavrilo Princip en 1914. Sauf que ce fut un double assassinat puisque la femme de l'Archiduc y perdra la vie aussi. Princip lui, trouvera la mort en 1918 ayant échappé ainsi à la fois à son jugement et à la guerre des tranchées.
Si l'on tient compte que ce double assassinat entraîna la mort de millions de personnes, tout comme l'assassinat de Jaurès qui ne peut être séparé des conséquences qui suivirent, je crois que nous avions là tous les éléments pour un conflit international.
Villain lui fut tué en Espagne par les Républicains en 36 je crois... sans avoir été vraiment condamné pour l'assassinat de Jaurès et sans avoir purgé sa peine.
2 hommes, 2 destins avec la même conséquence : la première guerre mondiale.
Les peuples allaient à cette occasion comprendre que tout était différent, que la guerre n'était plus une guerre de guerriers, de soldats aguerris, que la guerre à partir de là toucherait de plein fouet les civils, hommes, femmes enfants, détruisant des villes et des villages, rasant le passé, assombrissant l'avenir.
J'aime bien ton poème parce qu'il me plonge dans des faits historiques qui me passionnent malgré leur gravité.
Merci pour le partage.

Merci à tous pour ces remarques, et un petit plus à toi Pagnolesque, pour m'avoir apprit qu'il s'agissait d'un double assassinat, car oui tu as raison, je parlais bien de 1914.

Evelyne, je n'aime pas les guerres non plus, mais elles font malheureusement partie intégrante de notre histoire, et de notre évolution ; elles amènent le changement malgré tout. Et il est vrai que les guerres d'avant, bien que pas forcément plus sensées, impactaient moins les civils. Il y avait une sorte de respect dans l'air.

Iloa, oui les mots sont une arme, et une des plus efficaces. Mais à mes yeux le rêve en est une, il permet de chasser nos chimères et de nous donner l'envie de continuer d'avancer. Pour moi rêver sera toujours comme entrevoir un rayon de soleil sous la plus intense des pluies. C'est une arme personnelle, qui en plus de nous protéger, est source d'espoir. Enfin, ce n'est que mon avis.

un cri qui tue...