Bonjour à tous, J'aurais apprécié que vous me donniez votre avis sur ce début de texte. Je me lance doucement dans l’écriture et souhaiterais avoir un avis extérieur afin d'affiner mes divers explorations...
Merci d'avance.
Je dormais tranquillement sur mon lit.
Le soleil faisait sont entré dans la pièce se glissant avec douceur
dans les interstices des persiennes à demies closes. L'odeur des
transpirations de la nuit se mêlaient délicatement avec les
effluves de tabac froid de mon cendrier resté sur le bord de mon
lit.J’entendais la cafetière qui
finissait de couler dans la cuisine, programmée pour dix heures.Je me levais en flottant dans l'air,
encore vaporeux et nébuleux de mes rêves étranges ,évitant sur
mon passage, les déchets de paquets de clopes, pizzas et emballages
de plats à emporter. Je pris un petit déjeuner léger,
Cafés-cigarettes, et repris mes recherches.Je ne peux pas dire que le chômage est
grandement amélioré ma vivacité, ni mes bonnes habitudes mais il a
eut le mérite de me laisser le temps de réfléchir à tout un tas
de choses inutiles. Comme :le sens de la vie .Et elle n'en
avait aucun . C’était devenue pour moi une évidence. Malgré
tous mes effort à vouloir me trouver un talent : le dessin, la
musique, la peinture, la diplomatie, la poésie, l’écriture, le
sport, le travail, les voyages, le yoga, les massages, la méditation,
le dons de soi, la vie de couple, les enfants, le commerce, le
chômage, etc. Je restais toujours vide. Rien ne résonnais en moi.
J’étais désinvolte ; flegmatique . Et quand je me
poussais à l'effort et me justifiais devant l’éternel que c’était
là la seule route à prendre que la persévérance, je finissais
toujours par me laisser envahir par toutes mes contradictions sur
l'équilibre à trouver entre le plaisir et l'effort. De nouveaux TOC
trouvaient leurs places dans mon quotidien et les tensions émergentes
faisaient tourner mon disque sur le sempiternel même sillon... la
liberté ! Il me fallait trouver un échappatoire au quotidien
générateur d'habitudes. Tarissant les plaisirs simples et les
satisfactions de la surprise pour qui je n'avais plus de temps.
Je commençais donc à rédiger des
lettres de ruptures de contrats avec Edf, France télécom, mes
assurances, complémentaire santé, portable, internet et envoyais le
tout avec ma lettre de préavis d'appartement. Il allait me rester
trois mois pour me préparer un solide bagage pour ma future vie.Il me fallait des vêtements chauds,
une bonne paire de chaussure, un sac (la liste n’était pas
longue). J'allais devoir également me débarrasser des nombreux
objets que j'avais accumulé chez moi tout ce temps. Je listais les dates des bric
à brac à venir et m’inscris à plusieurs. J'allais faire le tour
des sites de vente en direct et mis plusieurs de mes meubles en
ligne, à des prix défiant toutes concurrences pour être bien sure
de m'en débarrasser. Les offres arrivèrent et je fus rapidement en
possession d'une belle sommes que je déposais au chaud à la banque
familiale. Mon appartement était à présent presque vide. Je
gardais les petits objets de décoration pour les brocantes. Et je
suis forcé de constater que ce procédé peut être efficace quand
vous chercher à vous débarrasser.C'est à croire que les bas prix
arrivent à faire ressortir l’esthétique de chaque choses, même
les plus moches ! Ou alors je suis tombé le bon jours, sur un
groupe de nouveaux arrivants cherchant désespérément à remplir
leurs nouveaux appartements fraîchement repeint, parce que la
totalité de mes babioles ont été acheté.Bref, je gardais les liquidités de
mes ventes sur moi. Elles me servirait toujours avant mon grand
départ, pour acheter des provisions ou des choses auquel je n'avais
pas pensé. J’étais presque prêt mais le traque commençais à
monter. Mon appartement était vide, je n'avais plus qu'un réchaud,
une casserole et un couteau avec fourchette intégré. Un petit luxe
que je m’était permis en voulant minimiser les accessoires. Je ne
mangeais plus que des boites, comme une préparation à mon prochain
régime, et je dormais sur des couvertures posées à même le sol.Le reste du temps, dans tout ce vide,
je m'ennuyais...
Il ne me restais plus qu'une semaine et
je me décidais, pour combler ce vide à m'acheter plusieurs carnets
et crayons, comme ça je pourrais toujours dessiner ou écrire,
m’enivrant du cahot environnant. Qui sait ? Peut être qu'une
œuvre magnifique ressortiras de mon projet !C’était la dernière nuit dans ce logement et la
semaine avait été électrique, mais c’était la fin du printemps,
et j'avais entendu dire qu'ils avaient prévu du beau temps pour la
semaine. J'allais commencer dans le confort...