Batailles alexandrines en acrostiches de pseudos

Hello,
J'ouvre les hostilités LOL
Voici la règle établie par Frollo:acrostiche
alexandrins
alternance rimes féminines et masculines (qu'importe leur ordre ; tu peux commencer par un masculin ou un féminin)
Tout le monde peut jouer!


Fer de lance, crains-moi, et fais face au démon
Résigne-toi, ami, car tu auras les foies
O ma guérrière Era je t'ai prêté sermon
Le sol rougeoie de sang quand je chasse mes proies
La terre se pourfend de mon glaive renom
Où je passe, tu perds en bravoure te noies!

"Où je passe, tu perds en bravoure te noies!" => je pense qu'il manque un truc à ce vers, j'ai pas compris après la virgule :/

Bien envoyé, mais tu ne resteras pas impuni l'ami, allez, j'essaye de retrouver quelque chose comme je te l'avais envoyé hier ^^ Pensez à mettre en gras les premières lettres pour que l'on sache bien qui se fait attaquer de préférence :p

Ici tu veux te battre et recevoir ma lame !
Tarse* est de mon côté ; prépare-toi, mon âme,
Hercule arrive ici, il va falloir luter ;
Amène le manteau que laissa le centaure*,
Qu'il lui soit donc offert et prenons-lui son or.
Unit sa peau au cuir, que le poison consume
Et son corps et sa force, et voyons-le qui fume.

* Tarse : à l'époque des guerres civiles romaines, Tarse prit parti pour César contre Pompée, fut pillé par Cassius, puis bénéficia de la faveur d'Antoine ; il s'agit d'une ville.
* Hercule ayant tué le centaure le dépeça et s'en fit un manteau. Or sur la peau du centaure il y avait encore du sang, et ce sang le rongea. Alors Hercule sauta dans les flammes de l'autel qu'il avait érigé pour les dieux et s'immola pour mettre fin à ses souffrances.

A l'heure où les saisons n'ont plus grande importance
M ême si j'ai souvent l'amour au bout du coeur
E t si je t'aime encor' par pure inadvertance
R ien n'est plus comme avant et je sens la rancoeur
T apie au fond de moi, qui vient ou souvenance
U ser de son pouvoir, grincer d'un ton moqueur
M es derniers souvenirs, un accès de démence
E t je te dis adieu ! Mon verre de liqueur !

OUi ! c'est vrai je suis hors-sujet ! Je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'acrostiches sur les pseudos ... Je me rattraperai

Saperlipopette ! Aïe ! Ai-je ainsi échoué... seul !
Aux abimes sans fond, aux cimes sans ombrelle.
Naviguant sans radeau, sifflant sans flûte Peul,
Dans le noir océan, d'où je vois ton ombre, elle
Y réside insistante et sans oncle, que fuir ?
Pour ne plus en bronzer, de l'acier d'une nièce
Ou de l'airain neveu de fourrure et de cuir,
Entre le pile ou face accolé de ta pièce !
Ton empreinte est sésame aux épeautres sans temple
Et jamais ne s'efface, ou qu'on twiste, ou qu'on sample.

(Je pars chercher le sens du verbe "sampler" sur l'internaute, je ne suis plus très sûr, c'est comme mixer, je crois, et c'est bien un peu tard pour me demander avec ma dernière rime ce que j'étais en train d'écrire là... sans doute une spécial dédicace au web-monsieur de cette endroit :)

Post scriptum : Je me suis coltiné un Y par erreur, le pseudo est bien "Sandipoete"... déjà heureux de ne pas l'avoir orthographié cent dix poètes... avec toutes mes excuses pour ce maladroit hommage.

Très beaux acrostiches que voilà ! Merci de votre participation ! Ce n'est pas grave Claude, tu te rattraperas bien assez tôt ;)

Très beaux jeux de mots David ! Si tu veux j'essaye en reprenant ta petite blague :

Ces lettres inversées avec grâce, David,
Enoncée par ma voix qui sombre dans le vide
N'iront pas, toutefois, dans cette direction :
Tu vois, Sandipoète, écoute l'attention…

Demain je serais là épaulé de ma plume,
Incertain tremblement, encre chaude qui fume,
Xerxes* à mon oreille en boucle est écouté.




Profite de ce qui s'était envolé,
Outre les passions, la voix ainsi chantée
Emeut à l'infini une âme ensorcelée ;
Trouves-tu mélodieux l'air ainsi envoyé ?
Envole-toi au loin de la terre éhontée.

* Xerxes (Aria da) : cf lien sur le mot "son".