Sans...

Les douces larmes amères et froides de l’automne
Envahissent mes songes et mon cœur endormi.
Sans amour, il n’est que des journées monotones
Que le ciel embrumé colore en noir et gris.

Dans mes rêves lointains de souvenirs heureux,
Je te revois marcher prés de moi doucement,
Ma main tenant ta main, et l’amour dans nos yeux,
Nos cœurs à l’unisson toujours se comprenant.

Les saisons sont passées de si nombreuses fois
Laissant sur son chemin des soupirs de regrets,
Depuis que j’ai perdu la femme que j’aimais.

Les larmes déversées par le ciel en émoi
Et les larmes de sang de mon âme blessée
Coulent sur mon visage, aux jours mourants sans toi.

La perte d'un être cher est dur à supporter
Et dans ton sonnet tu le fais bien sentir
Même si la maîtrise prosodique manque encore un peu
J'ai aimé ce poème pour la recherche de perfection poétique.

Merci pour ces paroles amicales qui me vont droit au cœur
J'ai essayé de mettre quelques éléments plus ou moins dissimulés. Il y a une phrase dispatchée dans le sonnet :
"Automne, endors moi. Mon automne est gris maintenant, et moi, blessé sans toi"
ça m'a servi de base et pour l'écrire. Il fallait que cette phrase y soit d'une façon ou d'une autre.
Au centre géométrique du sonnet (7e et 8e vers), j'ai opposé le présent et l'éternité ("maintenant" au 7e vers, et "toujours" au 8e vers - car 8 est le symbole de l'infini -)

En tout cas, merci de votre appréciation.