rêves mouillés

J'ai fait l'effort d'écrire pour participer un peu au forum, mais j'ai conscience que la période n'est pas à la création, hélas !

Rêves mouillés.

Fouettées par la pluie, les fleurs, l’herbe et la mousse
Ont conservé, moulée, la forme de ton corps
Sous l’arbre, assis, je songe et crois te voir encor
Comme je te voyais dans ta nudité rousse.

Charmé par le tableau, sans que tu me repousses
J’étais venu vers toi tremblant sous des dehors
Assurés de bellâtre et sans aucun remord
Pour caresser ta peau que je trouvais si douce.

Je me voyais déjà l’homme le plus heureux
De cet étrange monde où ne vivraient que deux
Enfants émerveillés, les yeux remplis de rêve…

Mais le bonheur s’enfuit quand Éros vous en veut.
Et quand la pluie s’en vint j’ai détesté ce dieu
Qui vous donne l’espoir et puis qui vous l’enlève !

Tu es certain qu'Éros t'en veut ? en plus la pluie, tu n'as pas de chance en effet hahaha nous on a la chance de te revoir et cela nous réjouit avec tes jolis vers.

comme j'ai aimé lire la nostaglie dans ce poème
merci du partage
amicalement
benino

Un sonnet irréprochable...
Tout y respecté.
Je sais le travail que cela représente.
Mais le résultat vaut la maîtrise prosodique.

BL, ton gentil message m'a fait honte de mon silence...
Je ne suis pas certain que j'aurais écrit cela sans ça.
Merci et bises, Alain.

Benino, je te remercie de ton passage et de ta lecture indulgente.
Amitiés, Alain.

Je suis réellement très touché et fier de ce jugement, Sandipoète.
Venant de toi, ce fut un régal de le lire.
Amitiés et merci.
Alain.

Bel écrit humide que j'ai déjà lu sur un autre site

Salut Bamcar.
Parce qe tu fréquentes aussi d'autres sites de poésie ?
Commme c'est bizarre... et agréable de te retrouver ici aussi !!!
Amitiés, Alain.

un petit sonnet bien à mon goût je l'avoue ...
joliment exprimé, remords ou regrets ?

Jolis sonnets pour exprimer la déception d’un désir non réalisé et qui se dérobe. Mais est-ce la faute d'Eros ? Il agit à contre-emploi, il est vrai et souvent ! Il est versatile.


Puis-je me permettre, pour que je comprenne mieux la prosodie et le décompte des vers, que hélas, j’ai du mal à maîtriser, comment se décompte le vers suivant :
« Sous l’arbre, assis, je songe et crois te voir encor »
Est-ce que la virgule après « arbre », autorise à utiliser les deux voyelles qui se suivent
ar/bre, a/ssis
comme un seul pied ? Le fait que la virgule donne une pause, ne doit-on pas prononcer « arbre » clairement avec ses deux pieds propres, le détachant de « assis » ?


Bonne journée,

la virgule pourrait être une pause mais ça n'est pas le cas, dans ce vers la liaison est acquise entre arbre et assis