stérile...

Poème de circonstance sur la stérilité cervicale.

Le silence m’emplit depuis quelques semaines
Indigestion d’idées, de poésie, de mots.
Le clavier me repousse et ma souris se traîne
Car stérile je suis : pas le moindre marmot !

Pas le plus petit rien, pas d’idée majuscule
Pas d’éclair de génie, pas de maître à copier
Juste un silence lourd, un vide ridicule
Dans un cerveau si creux qu’il faut lui pardonner*.

Alors je viens parfois lire un ou deux poèmes
Sur mon si bel écran qui ne me sert à rien
Il faut m’en excuser, je vous en supplie même
Car quand je reviendrai… enfin, si je reviens…


* merci, Jacques Brel.

Désolé, je ne peux toujours pas éditer, pour corriger ma stérilité qui ne prend qu'un "l", hélas.
Avec les deux ele pourrait peut-être s'envoler !

J'aime beaucoup ton poème, le vide, le manque ou le surplus d'inspiration est un élément maudit que de nombreux artistes souffrent un jour ou l'autre...

S'est envolé l'L ... peut être l'inspiration va revenir sans l'L de trop...

merci, Moman ! :D

zut, marchent pas les smyleis au clavier

je passe devant mon écran ,
je clique
je lis
et je lis votre poème
merci du partage
amicalement
benino

Il arrive parfois aux artistes ce que l´on appelle un passage á vide, un manque d´inspiration mais la muse n´est jamais restée tres loin et l´inspiration revient souvent plus belle et plus féconde qu´elle ne l´était auparavant.
Tres beau poeme avec une teinte d´émotion qui donne á sa profondeur toute sa dimension.
J´ai effectivement reconnu le grand Jacques " Avec un ciel si gris qu´il faut lui pardonner....".

C'est étrange ce manque d'inspiration qui t'inspire, stérilité fertile mon cher Alpéro

Après quelques jours de silence me revoici et j'apprécie à te lire quand tu n'as pas d'idée !