Aimer, savoir l’aimer(3- vie et séparation)
Ou la trilogie de l’amour
Ami tu as conquis cette rose au matin petit
Belle est-elle sourit, il n’en sera pas toujours ainsi
La rose fraîche à l’aurore se flétrit sur le soir rêche
Occupe t’en régulier que ne sèche son désir revêche
Ce pourrait être ta nuit des immenses désillusions
Alors je te confie quelques sages méditations
Je comprends, surpris tu ne voudrais être abandonné
Alors il te faut penser et ne pas égoïste te fixer
Sur les avantages de ton corps, n’oublie pas ton esprit
Pas besoin de trouver quelques philtres gratuits
Ils ne serviront à rien qui ne lui fasse plus de bien
Que ta délicatesse embrassant ses richesses
Réfléchit le pourquoi d’un départ brutal, il a sa raison
Les tensions de ton caractère n’ont pas ces sensations
Celle du bonheur, pourquoi le faire hériter de la haine
L’aimée dans sa peine ne comprend plus ta scène
Ce parfait acteur qui voulait jouer un amour d’éternité
Il faut que je te souffle la meilleure des suites rêvées
Il est vrai que souvent elle te contredit, c’est un dit
Tu ne peux avoir raison chaque midi, ne la salit
Soit aimable, pense juste, tu n’a pas le oui véritable
Alors que soit fiable ta parole, fait de sons adorables
Donne à ton visage une expression pareille à la sienne
Tu l’émerveilleras alors et sa parole restera tienne
Maintenant je voudrai te dire ce ne fut là que mufleries
Tu auras certes des chemins cruels fait de filouteries
Des épreuves te laisseront te coucher sur ton nu
Car il est des hommes insidieux à l’esprit incongru
Tu ne dois rien concéder sur aucun obstacle, te battre
Mais rappelles-toi ne juge pas l’aimée sans en débattre
Si tu veux que ton amour fleurisse n’oublie jamais
Il faut arroser souvent la plante pour qu’elle soit admirée
Quand les pétales s’offrent à vos lèvres dans la fraicheur
Offre habile à ton aimée ce petit cadeau de rêveur
Complice son bonheur pour t’offrir à son tour ses parfums
Rejaillira nouvelle sa beauté pour délirer jusqu’au matin
Ainsi une déesse te réveilleras au chaque petit jour
Il faut l’admirer, toujours l’admirer sans détour sans retour
Dis lui, redis lui sans cesse que son corps tu n’oses toucher
Tant son satine ne peut être déchiré, violé, oh pureté
Qu’elle croit, oui qu’elle croit que seul ton regard à ce droit
Te vénérer, amour sophistiqué qu’on ne peut accoster sans foi
Il est des temps où ton aimée aura à faire face gênée
A de multiples indispositions, de maladies, migraines futées
Elle sera obligée de s’aliter, inquiète de devoir t ‘oublier
Montre lui ton amour, offre lui ton dévouement caché
Ne sois pas démoralisé par les obligations de sa maladie
Montre lui que ton courage terrassera sa souffrance
Il sera peut être un jour que la tentation brise ta fidélité
Il n’est point nécessaire de t’en vanter, cet instant vicié
Ne peut te procurer que méfaits, pense à sa fidélité
Alors cache ce vil forfait, laisse le dans son secret
Ton aimée n’est mendiante de tel fait elle rêve ta lucidité
Reprend ton chemin celui de la vérité : Ton amour vrai
Ce que tu cherchais dans l’ailleurs, se trouve dans ta couche
Laisse aller ta main, tes doigts ils joueront des mots de bouche
Ton aimée si tu sais la guider vers l’extase avec délicatesse
Saura te rendre les parfums de son amour avec hardiesse
Regarde, regarde là, elle est muse prête au sacrifice
Elle n’attend que ton pur désir pour te mener sans artifice
Si tu te maries je serai parrain mais pas d’un défi
Celui des cœurs volages qui à la nuit rencontre soucis
Ne reprend d’autres chemins, ceux là trop détrempés
Inondations de ces pleurs noyant une âme chahutée
D’autres chemins sont rocailleux, vilain on s’y blesse
Profonde la plaie d’une blessure laissée sans adresse
Nous arrivons au bout de ce magnifique chemin
Je te l’avais dit ; magnanimes seraient tes demain
Je ne m’inquiète plus pour ton avenir, il te va à ravir
Costume des dimanches de l’amour pour vous servir
Merci de me laisser entrevoir le bourgeon de votre passion
Je vous laisse vous aimer, s’aimer d’éternelle admiration
☼₣€
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