Souffrance

C'est une triste fin au bout d'un chemin plein d'atrocité.
On sent bien la souffrance.

La photo illustre magnifiquement le poème. Il y a dans la répétition de la rime unique un entêtement à lutter, une rage qui me donnait à attendre une autre fin que celle là, toute de fatalité.
Cependant, j'aime beaucoup, pour sa force

"J'aime et ça fait mal". Ce dualisme qu'on retrouve dans ce poème, entre puissance et faiblesse, rondeur des phrases sous la plume et vérité aiguisée et tranchante. Pour ma part, un "happy-end" à l'américaine m'aurait laissé perplexe. Et pourtant une lueur d'espoir est bien là, dans le fait même d'avoir écrit ce texte, "d'avoir vidé son sac".

merci pour votre lecture

amitiés poétiques

un texte cru qui délivre de la souffrance bien exprimée....

amitiés,
nico

Triste chemin de croix que tu fais traverser à ton actant
Je l'imagine dans son élan sisyphien en train de ramasser les débris de son corps et se demander s'il va en faire un humain ou un animal
Ton poème me rappelle en écho le célébrissime poème de Verlaine : Gaspard Hauser chante

Pour notre plaisir à tous relisons ce bijou poètique de VERLAINE:

Je suis venu, calme orphelin,
Riche de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes:
Ils ne m'ont pas trouvé malin.

A vingt ans un trouble nouveau
Sous le nom d'amoureuses flammes
M'a fait trouver belles les femmes:
Elles ne m'ont pas trouvé beau.

Bien que sans patrie et sans roi
Et très brave ne l'étant guère,
J'ai voulu mourir à la guerre:
La mort n'a pas voulu de moi.

Suis-je né trop tôt ou trop tard?
Qu'est-ce que je fais en ce monde?
O vous tous, ma peine est profonde:
Priez pour le pauvre Gaspard!


Salut Poète ,l'image colle bien au poème

Tendrement Walid

merci Walido pour ta lecture et ta référence à ce si beau poème de Verlaine que tu nous offres ici... même si je ne supporte pas la comparaison, mon texte ne serait que l'écho de l'écho de l'écho... etc...

amitiés

Il y a tant de poètes, il y a tant d'écrits...
On trouve toujours à comparer nos écrits avec ceux des autres.
Mais quand un de nos texte est comparé avec celui d'un immense talent comme celui de Verlaine, cela ne peut être qu'un magnifique compliment.
Au fond, Walido, tu as voulu nous expliquer que ce texte te rappelait le plaisir de la lecture de celui de Verlaine.

superbe ce texte, un cri une rage de dire et la souffrance est là!! bien exprimé !!l'espoir viens la frôler, l'illustration est très parlante et montre bien cette douleur merci ddp merci quel plaisir de te lire ici ou ailleurs

De profondes émotions en découlent
et une expérience existentielle sans contredit,
cette "souffrance" démontre l'humanisme des mots,
le dire, l'évoquer pour mieux s'apaiser.

amitiés québécoises,

André, épervier