Prose paienne

Eh ! Le Grand CoÊstre, ça sent Paname à plein tarin
Où est y passé l'temps ?
Quand ça guinchait à Menilmontant

Ma rue de Bell'ville
Mon vieux faubourg
Tu dormais tranquille
Sur mes amours,
La vieille rengaine
Des mots mal Poulbot
Fredonne de je t'aime
Au creux d' ton métro.
Ma rue de Bell'ville
Ma vieille cité
Paris s' illumine
Toi seule savait
Planquer tes ruelles
Loin des étrangers
Qui crèchent à Courcelles
Aux Champs Elysées.

Où sont mes rêves de gosse?
Que sont devenus mes amis?
Moi j' voulais rouler ma bosse
Mais quand on revient au pays.

Ma rue de Bell'ville
Comme tu as changé
Dieu c'est pas possible
Tu t' es fait rouler
Où sont tes lanternes
J' vois plus qu' des néons
J' ai le coeur en berne
D' un accordéon.
Ma rue de Bell'ville
Mais où t' es ma rue?
T' es comm' la grand' ville
Tu m' as pas r'connu,
T' as plus de guinguettes
Comme au temps passé
Maintenant à tes fêtes
Faut s' faire inviter.

Où sont mes rêves de gosse?
Que sont devenus mes amis?
Moi j' voulais rouler ma bosse
Mais quand on revient au pays.

Ma rue de Bell'ville
Adieu pour toujours
J' pars à la grand' ville
J' reprends mes amours
Aux Champs Elysées
Je n' pourrais sûr'ment
Pas me rappeler
Qu' il y a longtemps.
Ma rue de Bell'ville
Mon vieux faubourg
Tu dormais tranquille
Sur mes amours,
La vieille rengaine
Des mots mal Poulbot
Fredonne de je t'aime
Au creux d' ton métro.
Ma rue de Bell'ville
Ma vieille cité
Paris s' illumine
Toi seule savait
Planquer tes ruelles
Loin des étrangers
Qui crèchent à Courcelles
Aux Champs Elysées.

C'était Lenny qui chantait ça !
Tu sais ? Le gitan avec une allure vieux poulbot
C'est ça !... Lenny Escudéro

J'te l'offre pour Noël !
C'est pas grand chose, mais c'est d'bon coeur !
Ouai ! C'est d'bon coeur !

Une grosse poignée de paluches pour tézig! Les paroles me causaient dans l'esgourde sans parvenir à retenir son matricule: Lenny Escudéro! mais c'est bien sûr!..
Le Grand CoÊstre était le grand maître de la Cour des Miracles qui se situait près de l'actuelle place d'Aligre, vers la rue du Caire; il était aussi un des grands maîtres ès-bigorne (ou argot.)
L'heureux temps, malgré la misère! -mais sommes-nous VRAIMENT plus heureux aujourd'hui?..-
Je te souhaite Bonnes Ripailles & Franches Lippées!

prose paillarde


Les bouffons ils ne pensent qu’à ça, s’en mettent pleins les baccantes, chatouiller les minous

leur came est un septième ciel et ils se croient sauvage. Laissez tomber vos fragrances, vos callebards c’est comme ces louzards, que la frime et la tronche veulent inspirer pour se laissez croire que leur came est un septième ciel. Allez restez à votre pinard, vous les souudard pour y retrouver le plumard , gigolo de la veuve solitude , branle bas ils ont mis le feu à leur poupinette chera, j'en rit , une pipe sans fumée , les pompiers font la queue, p(e)ine sans eau. .



"e" cette voyelle pour ceux qui ne s'en serve pas pouvent la retirer de ce con de texte





amitié poetique



fera

Mais ce texte est excellent ! Paillard, oui, mais excellent.
C'est quoi ce branle bas ?
Pas la p(e)ine de faire la queue... Y en aura pour tout le monde !


J'aime tes paluches tézig ! Surtout quand elles m'écrivent des mots que j'entrave à peine. Mes neurones ont parfois du mal à entraver, mais un bon dico d'argot et hop !... Le tour est joué, j'entrave plus que pouic.
Mézig te remercie pour les souhaits de ripailles !
J'en ai autant à ton service mais attention au gros qui tache. Il faut savoir s'en délecter avec modération.

Bonsoir Gérard, finalement avec le recul je me demande si le texte de Féra n'accusait pas toi, moi & surtout Lenny? Sans doute que la prose argotique lui semble du vulgus pecum & que parler du 7è Ciel c'est se vanter!! Or il n'y a pas de quoi fouetter un chat (une chatte? ;-)) & si tu savais comme les nanas parlent de nous, dix fois pire que nos petites ripailles plus ou moins coquines!
Dès qu'on parle d'elles, elles se braquent, tu as remarqué? Très peu s'assument... Bref, ça remonte à plusieurs mois, oublions ce fatras iconoclaste féminin!..
Bien à toi,