Virelangue - Je veux et j'exige

Je veux et j'exige des paroxismes spasmodiques.

Sandipoete

J'adore les virelangues, autant que tu aimes les mots...

:) oui j'aime bien aussi mais dur dur a dire lol :)

La nuit s'amenuise, je m'ennuie la nuit, ça me nuit.
Quand les maux que j'ai crient, les mots que j'écris, c'est un virelangue ?

apogon a écrit:

Quand les maux que j'ai crient, les mots que j'écris, c'est un virelangue ?

non, c'est de l'homophonie ! C'est une phrase basée sur les homonymes et sur la ressemblance des mots et non des sons.

La chaste chatte tchatche est un virelangue car il est difficile à prononcer rapidement.

Un virelangue est une locution (ou une phrase ou un petit groupe de phrases) à caractère ludique, caractérisée par sa difficulté de prononciation ou de compréhension orale, voire des deux à la fois. On parle aussi de trompe-oreille lorsqu'une phrase est difficile à comprendre et donne l'impression d'être en langue étrangère.

Les virelangues peuvent servir d'exercices de prononciation dans l'apprentissage du français langue étrangère, sachant par exemple qu'une phrase contenant beaucoup de [j] ou mélant des [l] et des [r] sera particulièrement difficile à articuler pour une personne de langue maternelle japonaise. Certains virelangues sont construits pour amener une personne à dire une obscénité lorsqu'ils sont prononcés plusieurs fois de suite.

Le mot virelangue est un néologisme et un calque du mot anglais tongue twister (qui fait tordre la langue). Mais il désigne un type de jeu de mots lui-même très ancien.


Ma marraine malgache mâche mon machemalo moisi mais ma mamie mange mon malabar.
Dédé dérange de dangereux diables danseurs dépourvus de dents.
Ton tonton tartine ta tantine toute tordue.
Kiki était cocotte, et Koko concasseur de cacao. Kiki la cocotte aimait beaucoup Koko. Or un marquis caracolant et cacochyme, conquit par les coquins quinquets de Kiki la cocotte, offrit à Kiki un coquet caraco kaki à col de caracul. Quand Koko l'apprit, il conclut : je clos mon caquet, je suis cocu !

Si Sissi scie ici six cent six saucisses ça se sait, mais si six scies scient six cigares, ça se sait aussi.

La mamie de mon ami a mis la main sur moi mais a menti à ma maman même en m'ordonnant de ne rien nier.

Bravo pour ces deux virelangues.
Tu sais qu'on peut en faire des poèmes ?
Alors ils prennent le nom d'allitération...

Tu peux voir un exemple en suivant ce lien.

:Bisous:

je suis désolé mais je n'arrive pas à ouvrir le lien, probablement parce que le nom du site a changé. Mais cependant j'ai déjà rencontré des allitérations (même si c'était en cours de Français !)

Tu avais raison cher darksoul...
Le lien est réparé.
Est ce que le grafisme du forum te plait ?

sandipoete a écrit:

Bravo pour ces deux virelangues.
Tu sais qu'on peut en faire des poèmes ?
Alors ils prennent le nom d'allitération...

Tu peux voir un exemple en suivant ce lien.

:Bisous:

Au début de V pour vendetta, le héros se présente avec une longue tirade, presque un tautogramme en V. Un morceau d'anthologie.
J'aime aussi bcp le "pauvre poete".

Et le célèbre et cultissime papa papou ?
Chez les Papous il y a les papous papa à pou et les papous papa pas à pou...

apogon a écrit:

Au début de V pour vendetta, le héros se présente avec une longue tirade, presque un tautogramme en V. Un morceau d'anthologie

Voici cette tirade dont il manque quelques mots... :
Voila, à premiere vue, je ne suis qu'un vulgaire comédien de vaudeville à qui les vissiscitudes de la vie font jouer à la fois le vilain et la victime...et vice versa. Ce visage n'est pas le vil reflet de ma vanité, mais le vibrant vestige de la " " aujourd'hui vacillante et vaincue. Vous devez y voir les vieux restes d'une vexation vieillissante, aussi vive que vivante et vouée à vaincre cette vermine vulgaire, vivace, virulente et vénale qui vivote en privant ses valeureuses victimes vaincues de la vérité et des vraies valeurs.
Le seul verdict que je vois est la vengeance, une vendetta violente brandie tel un " ", et non en vain, visant à faire vaincre la vertu face à cette vilénie lovée dans les veines de nos villes.
Ces aimables vocables faisant de moi un ventriloque vociférant, révolu, verbeux, revenons en à l'essentiel, je suis honoré de vous rencontrer, alors pour vous, je serais V.

Oui, c'est bien ça ! J'adore...

On devrait faire un film dont le héros serait "P"

sandipoete : pauvre poète pêcheur puisant principalement
parcimonieusement pensant persévérer
péchant par petit peu pour le préservement
pas pour prendre un repas mais pour prendre un repos
PECHER PAR PLAISIR...

Lol c'est un joli nom pandissoète !