EXTRÊME... DELIRE POETIQUE
Quand les idées se bousculent
Comme des chevauchées endiablées
En équation à N inconnues… résolubles
Elaborées en ultime précipitation des événements
Dans l’engraissement des cerveaux électroniques
Etablis par des mains de velours
Dernier cri de la robotique extra…sensible
Des machines à faire crever le temps…des méditations
De cette œuvre humaine – inhumaine – indéterminable
Conçue dans l’art de la finesse de la CREATIVITE
Dans le modernisme et sa puissance exploratoire
Des cris se font l’écho des cris
Le Verbe dératé s’expose indéfiniment
S’épuise
Dans le flux pluriel…
Une course effrénée est engagée dans la rage
GUERRE des Ondes aux modulations insondables
GUERRE des Etoiles non identifiables
GUERRE des Verbes à la froideur métallique
Cependant que Tous les Autres camouflés dans l’incognito
Que Tous (LES DAMNES DE LA TERRE…)
Ceux qui veulent LA MAITRISE DE LA TERRE
L’irrigation du sang des terres incultes
Ceux qui côtoient la peur à chaque moment
Qui mènent la guerre à la souffrance
A la FAMINE
Aux MALADIES
A L’IGNORANCE
( Au DEVELOPPEMENT DU SOUS – DEVELOPPEMENT )
Ceux écartés des Progrès Scientifiques…
Vivent au jour le jour le déclin de celui d’auparavant
De la production et de la rentabilité
Lèvent des mains pestiférées par les insecticides
Lèvent des yeux atteints de carences vitaminiques
Vers un ciel largement conquis
Avions, Fusées, Satellites… qui crèvent les données
A TOUS qui vivent le malheur d’ici – bas
Dans la Privation des ENERGIES RENOUVELABLES
Qui voient monter Un SOLEIL borgne
Et en pleine agonie de sa chaleur cosmique
Je dis, je fais part de VOS CORPS ambulants
Je SUIS le sang de vos rêves avortés
Je suis le prix d’une fausse couche – illusoire
Demain, qui sait ?
Peut – être que demain… ! ! !
L’homme re - deviendra l’homme d’antan
La terre re – deviendra la terre des Semences –
Récoltes
Et tous mes semblables dans la lutte inopinée
Dans l’espérance vagabonde…
La guerre finira par s’éteindre d’elle – même
Tous les foyers de tensions ne feront plus recette
Tous les enfants connaîtront le chemin de l’école
Tous les hommes connaîtront le chemin de l’emploi
Toutes les femmes recouvreront le sens de l’égalité
Tous les malades guériront par les miraculeux pouvoirs
D’une MEDECINE ré – inventée…
Il n’y aura plus de persécutions de par le monde
Il n’y aura plus de prisons…
D’internements…
D’exécutions…
D’explosion de racisme…
De violence…et de ses conséquences
De dualité…
Nous irons PARTOUT sans CARTE D’IDENTITE…
Nous sillonnerons les continents les plus éloignés
Nous bâtirons un nouveau monde
A la mesure de nos espérances…
Nous re – deviendrons de VRAIS CIVILISES… ! ! !
Le temps d’un rêve
Du passage d’une ETOILE FILANTE
D’une lueur fugitive
Mon Chef Hiérarchique me rappelle SON AUTORITE
Et que si je flanche en cours de chemin
Que mes pas alourdis trahissent mon corps flagellé
Que mes forces déclinent par l’impuissance
Par le poids des années
Il y aura, un, deux, autant d’autres à l’affût
Qui prendront possession de mon corps – objet
Me traîneront en dehors du prisme temps / espace
Il m’abandonneront pour disputer le reste
D’un travail hypothétique longuement convoité
D’une terre laissée à l’état sauvage
Moi, qui suis – je en fin de compte…
Un poète que suit une malédiction innommable
Demain, oui demain, qui sait ?
Le cauchemar se fera un rêve REALISABLE
Le rêve se fera, je ne fais que rêver
Demain sur une tombe anonyme à même le sol nu
J’y dormirai, croyez – moi, c’est la fin d’une
pseudo - carrière
Et le commencement d’un nouveau duel
Avec les hommes – loup
Face à la continuité de LA VIE… QUOTIDIENNE
© Kacem loubay
Mercredi 21 Octobre 87
Khénifra / Maroc
Le poète de l’autre rive
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LES GRIMOIRES
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