DELIVRANCE

DELIVRANCE


Ce soir , je hurle avec les loups
Les artifices s'estompent
Les masques tombent .
Ce soir , je pars avec mes courroux.


Je pris alors mes varices ,
Mes préservatifs et mon ego.
Où vais-je accrocher mon chapeau ?
Eternel nomade virtuel des abysses !


Sur une plage, le bruit du silence:
Oiseaux , vagues , à moi le ciel !
Ma liberté auréolée de délivrance
Je découvre ma rime , mon soleil.

Oujda
07/8/ 2007
Walido

bonjour Basta,

très bel écrit, à la fois triste, gai et plein d'espoir ..... curieux mélange, qui interpelle ....

Oui, puissante image de délivrance. Merci, Walido de nous faire partager ces sentiments de force et de liberté.

Bonjour Marie-Ange , je ne suis pas basta mais je porte un pseudo : Walido qui n'est autre que le prénom de mon fils Walid.
Oui ce poème se veut à la pessimiste et gai.D'une part je suis gai d'abandonner la socité des hommes pour rejondre Robinson qq part .D'autre part c'est pas facile de quitter les siens .
Mais aller dans un monde poètique n'es-tu pas prète à sacrifier qq chose ?
Ma sympathie Marieange

Tu as saisi cette idée de LIBERTE Apogon
Salut ami , je t'embrasse.

bonsoir walido,

je suis vraiment désolée, j'ai parfois la tête ailleurs, je suis tellement absorbée par ce que je lis .....
pour faire pardonner je t'adresse au plaisir de te lire .....

Une bien grande plage pour deux personnes seulement ? Permettez que je m'y installe pour vous aider à brandir ce drapeau de justice. Une utopie, cette plage ? Non, un idéal. Merci à vous deux pour ces images de liberté et de justice.
Quant au lien accompagnant l'illustration, je préfère en abandonner la lecture et écouter encore "je crois", de Nougaro. Ca me convient mieux.

J'ai pas d'apôtre , j'ai pas de croix, je crois en l'autre, je crois en moi... (enfin, j'essaye)

Je vois que tu as un discours profond sur les "fatalités politico-économiques" qui partagent le monde en "nantis" et en "déshérités du sort". Sache que je suis le produit du tiers-monde mais je n'ai aucun comlexe d'infériorité .Au contraire j'ai fait qq chose de moi pour paraphraser Sartre .J'ai vécu et acquis la culture européenne .Chez moi je me sens étranger car qq'un a eu la maladresse de me "jeter" sur une terre que je n'avais pas choisie.J'ai choisi l'auto-exil en restant en place .Je crois à l'exil "mental" .J'arrète ma cure et je descends du divan.

Je t'embrasse Marieange

A propos Sandy , tu donnes crédit à "l'homme bleu", "l'homme de Lumière" , celui qui viendra mettre de l'ordre , l'age d'or .Je ne sais pas s'il s'agit d'un Antéchrist mignon?

Mon cher Apogon si tu veux rejoindre notre utopie il faut aimer la mer .("homme libre , toujours tu chériras la mer " Baudelaire .

:) en ce cas, pas de problème, mon frère (nous avons la même mer)...