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Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
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 Les pets de l'âme

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danielle petit
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MessageSujet: Les pets de l'âme   Les pets de l'âme EmptyVen 4 Mai 2007 - 9:42

Les pets de l’âme

Ce titre vient d'une remarque disgracieuse de mon ancien compagnon, qui se disait, un temps donné, "mon associé" de la vie, alors que je lui demandais de faire la traduction de la quatrième de couverture de mon mémoire de maîtrise, en Allemand. C'est son métier. Il avait paraît-il, du mal à lire les fax que je lui avais fait parvenir, et la pliure sur le mot "les maux de l'âme", lui faisait apparaître ce qu'il méprisait le plus la parlotte des femmes, "leurs pets" comme se plut à me le redire.

J'ai pu en sourire. J'ai su alors que j'étais guérie des blessures qu'il m'avait infligées, par son mépris son irrespect et son rejet.

Il avait fallu dix ans. De la quarantaine à la cinquantaine, qui fait tant parler et si peur, aux hommes et aux femmes, toujours et encore.

Mais, voyions voir ce qui peut en être dit. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais c'est une façon de voir à partir du vécu tout simplement.

La cinquantaine bien entamée vous oblige à vous regarder en face. Les rides sont là, il faut les admettre.

Le corps vous trahit parfois, et encore, il ne faut pas trop se plaindre. « Cinquante ans ! On ne dirait pas !

Vous ne faites pas votre âge ! ». Cette exclamation signifie que vous avez franchi ce passage, vous précipitant dans le clan des vieux de «la ménagère de plus de cinquante ans » à qui on envoie dès le lendemain de la date anniversaire, les dépliants très suggestifs des assurances longue vie, décès, maladies «sans questionnaire de santé », comme pour garantir votre entourage contre les méfaits à venir, catastrophe annoncée, dans l’imaginaire collectif !

La cinquantaine, chez la femme. Un livre déjà ancien relate les effets de la ménopause. Un ami sincèrement désolé de me voir me rider, en même temps que lui, m’ayant connue jeune et belle, selon ses critères, m’offrit cette œuvre gluante et pernicieuse, il y a une dizaine d’années, pour me préparer à ce drame incontournable.

Je précise que je lui avais offert auparavant, «la cinquantaine au masculin » qui n’était pas non plus des plus tendre mais laissait à l’homme toute sa virilité et ses illusions, avec un zeste de jalousie qui se verbalise ainsi

« Eux ils peuvent séduire jusqu’à la mort ».

L’auteur de ces deux oeuvres dégoulinantes de platitudes et de lieux communs avait au moins le mérite, en étant une femme de l’âge post-ingrat, de mettre à plat son vécu quelque peu chaotique et de regarder autour d’elle.

Ainsi elle essayait de nous divertir en racontant comment ses consœurs se débrouillaient de cette situation honteuse que vivent les femmes. Rappelons pour mémoire, qu’elles sont encore de nos jours, traditionnellement répudiables, puisque n’étant plus en capacité de procréer.

Et oui, aujourd’hui, encore, malgré, les progrès de la science, malgré les efforts surhumains que déploient les femmes - filles du baby - boom, pour rester en forme, avoir la ligne, et pour les plus riches ou celles qui veulent le faire croire, les petits coups de lifting pas toujours heureux, la cinquantaine au féminin est une tare, à cacher, et signifie un combat à mener.

On peut ne pas être de cet avis, et essayer, malgré les rhizomes installés profondément en nous, de voir autrement cette vie annoncée.

Tout d’abord, petit état des lieux.

Un intérimaire de l'amour, me disait récemment, «mais ta vie tu l’écris, tu la signes pour toutes ces femmes que j’ai entendu dire la même chose, vous êtes toutes pareilles ». Nous laisserons la propriété de ces propos à ce charmant garçon vieillissant, tout ridé triste et désabusé de ne pas avoir rencontrer l’amour de ses rêves, et de n’avoir su, pu, aimer ces femmes toutes identiques dans leurs progressions dans leurs déceptions, désillusions, mais aussi leurs combats contre la bêtise et l’égoïsme de tout poil, masculin comme féminin d’ailleurs !

Oui, il ne faut pas se tromper, les femmes entre – elles, peuvent être louves et vengeresses. La haine n’est pas une denrée ignorée d’elles, bien au contraire.

Un autre homme, mal dans sa peau, mal dans sa vie, séparé de ses enfants, faute d’avoir trouver les mots pour dire l’amour à sa compagne, ne parlant que de sexe et de duel amoureux, me soufflait dans une diatribe misogyne bien tancée que si les femmes prenaient un jour le pouvoir politique, il y aurait encore plus de guerres qu’avec les hommes, car les vengeances sont encore plus féroces chez elles.

Peut-être a-t-il raison, quand on voit le comportement de certaines femmes dans les divorces, ou quelques-unes lorsqu’elles prennent des responsabilités politiques, effectivement on peut se poser la question.

Ceci dit, qu’est-ce qui les rend aussi mauvaises ?

Pourquoi ces faiblesses haineuses ?

Pourquoi ces replis sur les enfants, sur la maison, sur les copines, sur le boss, sur la gym tonic, les outrances physiques, quand ce n’est pas la maladie, l’alcool ?

En prime, il y a la haine de l’homme, avec des désirs de castration et de vengeances qui se jouent par l’intermédiaire des enfants.

Je vois cela défiler dans mon bureau, mais j’ai eu aussi ma vie, et le recoupement entre les deux observations me laisse songeuse et surtout un peu schizophrène, car les hommes qui souffrent et qui m’en parlent dans le cocon des murs mal isolés parfois, du service social, ne rejoignent pas forcément les amants qui me fatiguent dans les récits de leurs amours déchus et leurs douleurs liquoreuses et dégoulinantes de refus d’aimer à nouveau, surtout la femme que je suis, là en attente, en demande de rencontres fraîches et gaies.

Pour tout dire, étant seule depuis plus de dix ans, n’étant plus satisfaite de ma vie amoureuse en pointillés, avec un amant marié et heureux de l’être, j’ai décidé d’utiliser le système petites annonces, locale, tout d’abord, puis vu l’insuccès premier, je passais à l’annonce nationale pas plus probante ma foi, mais nous verrons cela plus tard.

Ce petit jeu qui se termine présentement, m’a permis de découvrir une face cachée en ce qui me concerne, du monde des hommes. C’est fou ce que l’on peut apprendre avec des hommes qui n’ont plus rien à perdre, y compris leur dignité.

La fragilité, la misère, la détresse de ces êtres brisés, est encore plus étalée dans un lit plus ou moins inconfortable, après le soulagement d’avoir été performant, encore, digne d’honorer la femme qui a bien voulu se prêter aux simulacres de l’amour. Chacun sait que l’autre n’est plus en capacité de donner, mais n’est là que pour prendre à l’autre un bout d’espoir, de raison de continuer à vivre. Mais cela se tait.

N’est distillé au travers des remarques plus ou moins sympathiques que les regrets de ne pas avoir entre les bras la jeune fille mythique ou le jeune play-boy que l’on aurait voulu à la fois être et rencontrer.

Pourtant, il existe encore des naïfs d’amours, mais ils sont si souvent dans l’oubli de leur vie qu’ils font peur dans leurs déconcertantes capacités d’amnistie, tout en laissant traîner les objets qui signent la présence de leurs passés multiples, non dépassés avec plus de forces que les mots et actes, trahis par ces traces poussiéreuses.

Mais reprenons l’historique des femmes du cinquantenaire.

Comme pour beaucoup de cette génération, qui est la mienne, le divorce a fleuri nos maisons, parfois à plusieurs reprises, et a laissé quelques charges supplémentaires à assumer, les enfants.

A cinquante ans, la femme- mère, découvre que sa progéniture peut se débrouiller toute seule, voir même, elle doit les y inciter, les pousser hors du nid douillé qu’elle a cru indispensable de leur faire, lorsque les hommes ont laissé la place amoureuse, vide.

Ah, les mères divorcées et leurs petits, soit louve, soit panthère, parfois vipère au poing comme la folcoche de Bazin, elles ont fait au mieux, disent-elles !

Que dire de celles qui n’ont pu avoir d’enfants, et qui se regardent avec encore plus de cruauté dans les miroirs délavés et piqués de la rouille du temps brisé.

Ces filles du baby-boom, mai 68 oblige, ont cru pouvoir réinventer l’amour, en opposition à leur mère la plupart du temps, avec la liberté, soit disant, par l’apparition de la pilule et autres moyens contraceptifs. Leurs filles sont déjà moins naïves, car elles ont vu leurs mères se débattre dans leurs contradictions, dans le poids des doubles tâches, car la liberté sexuelle s’est doublée de la liberté de travailler au dehors, en allongeant les journées de quelques heures, pour que la maison soit tant bien que mal entretenue et que les enfants aient une vie, vivante et culturellement performante. C’est bien évidemment dans un certain milieu social, les femmes des cités ont toujours été obligées de mettre les bouchées doubles, voir même triple, le «mec », ou le «cem » n’étant pas forcément travailleur, et sobre, sans pour autant dans l’incapacité de faire des enfants.

Pour ce monde là, mai 68 n’était pas au rendez-vous. Il faudra attendre les années 80 pour que les femmes des cités s’aperçoivent éventuellement qu’elles pouvaient changer leur vie. Mais, ce n’est pas si facile d’être une femme libérée quand le boulot manque. Un psychosociologue dernièrement a fait une enquête et écrit un livre sur ce constat social, trente ans après soixante huit. C’est un homme averti, mais, il n’est qu’un homme, et il y a un savoir qui ne peut malheureusement pas être transmissible, ce qui est inquiétant pour les générations futures.

Mais comment leur dire aux jeunes ce que nous savons, puisque nous ne sommes même pas foutues de comprendre pourquoi nous n’arrivons pas à être tout simplement heureux, heureuses ?

Alors, en restant sur cette question, nous pouvons néanmoins dire que la cinquantaine doit être vécue et peut l’être sereinement à condition d’ouvrir les yeux sur ce qui ne peut plus être et sur ce qui peut encore avoir lieu.

Lorsque par inadvertance, comme cela, par hasard, nous rencontrons un amoureux, sans petites annonces, que peut-il bien arriver ?

La même difficulté est là, que dans les rencontres petites annonces.

Ma conclusion sommaire est la suivante. Les femmes, malgré la solitude, lorsqu’il y a eu divorce, séparation, tiennent mieux le cap dans l’adversité, sauf si les neurones ont été bousculés, court-circuités.

La majorité des hommes seuls sont perdus et cherchent désespérément une femme mère pour soigner leur névrose, au mieux, leurs maux divers et variés, au pire.

Ils crèvent de trouille devant leur incapacité d’aimer, mais, ils arrivent tout de même à être méchants et exigeants !

Alors que font les femmes ?

Celles qui ont compris que le seul moyen pour vivre heureuse c’est de vivre seule, avec de temps en temps un petit câlin, jusqu’à épuisement des désirs incontournables s’en sortent bien.

Les autres s’épuisent, s’agacent, s’attachent à des faux amoureux et deviennent des infirmières, des comptes en banques fragilisées et vite épuisées sur tous les plans, quand il n’y a pas les filles ou les fils de ses messieurs à assister en plus «parce qu’ils font des bêtises et que c’est la faute de la mère qui a tout envoyé baller, pauvre homme ! ».

Bref.

La cinquantaine au féminin c’est aussi encore une époque où l’on peut rêver d’amour, même si on le fait sans plus trop se faire d’illusions. Parfois il y a des petits clins d’œil qui s’évanouissent au premier coup de vent venu.

Mais, l’essentiel c’est d’apprendre à ne plus en souffrir.

C’est tout.

Alors, la poésie permet de transcender les désillusions, de mettre en forme les souvenirs du bonheur, qui restent encore du bonheur, en petits morceaux, qui font doux à l'âme, lorsqu'elle s'ancre sur les vagues d'arc-en-ciel d'Obaldia, poème de l'enfance de mes enfants, dit "le secret".

La poésie de l'amour, les poèmes d'amour, avec ses méprises, ou son idée d'aimer comme autrefois.

J'ai réuni tous ces textes en une plaquette.
« aimer comme autrefois, ou la méprise d’amour »

D.PETIT. le 25.11.02. Vannes (Morbihan).

FEMMES VOUS DEVEZ................

Femmes, attention, soyez vigilantes !
vous devez reprendre le combat !
les libertés de tous sont en danger,
alors que dire de celles des femmes !

L’Islam n’est pas le seul
à vouloir la femme au foyer.
Beaucoup de braves hommes
regrettent les images d’antan
la maman toujours au présent
la mémé enveloppée dans son noir douillé.

La femme ne peut être que fragile
inapte à comprendre le dehors
et doit veiller sur le dedans.

Il faut la surveiller,
compter ses dépenses
la guider, la conseiller.

Pauvre petite chose fragile !

Mais, qu’elle ose vouloir être autre
qu’un être diaphane et éthéré
entièrement dévoué à ses enfants
à sa maison,
qu’elle puisse vouloir être socialement existante
alors tout est remis en question.

Nous vous le disons,
vous les femmes
surtout les jeunes
qui n’avez pas connu
l’avant contraception
la femme boniche, la femme potiche,
vous devez veiller à l’état d’urgence
de la lutte pour préserver les libertés.

Sauvegarder les acquis des luttes passées.
les travailleurs, Femmes d’abord, hommes ensuite, les ont perdus.

Et si les femmes retournent à la maison
elles retomberont dans l’obscurantisme
qu’il soit catholique, islamique, ou puritain
il est toujours imposé par les hommes
de « bonne volonté ».

C’est pour ton bien que tu dois être soumise
disaient certaines femmes il y a quelque vingt cinq ans.

Où en sommes nous aujourd’hui ?

D.PETIT AVRIL 97

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MessageSujet: Re: Les pets de l'âme   Les pets de l'âme EmptySam 5 Mai 2007 - 21:58

merci danielle j'ai lu avec intérêt ton texte savoureux su la femme de cinquante ans ta lucidité me plait, ainsi que ton humour il faut accepter son âge ce que beaucoup de femmes se refusent à faire moi je m'éclatedans le sport et j'ai d'autres passions donc mon âge...
amitiés
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MessageSujet: Re: Les pets de l'âme   Les pets de l'âme EmptyDim 6 Mai 2007 - 4:20

Danielle, ton texte est poignant ,lucide et surtout courageux.
Tu as une plume légère,une vision profonde.Tu n'imposes rien ,tu ne juges pas sévérement,tu évoques ,tu suggères ,tu comprends avec lucidité la cinquantaine au féminin .
Faut-il que lorsque je rencontre une femme de 50 ans je change de trottoir comme disait l'autre qui n'a rien compris aux femmes ?
J'admire ta façon de voir les choses sans fard ni excuse ni pitié.De ce fait tu fais tomber les masques de l'hypocrisie masculine et tu cries à l'urgence de la vigilance de cette femme qui pourrait basculer dans le sommeil des innocentes .
Bravo Danielle .
Toute mon admiration pour ton style . Ton souci de la langue révèle une clarté des idées .
Merci de nous avoir fait plaisir .
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MessageSujet: Re: Les pets de l'âme   Les pets de l'âme EmptyDim 6 Mai 2007 - 7:57

j'ai voulu publier ce texte mais la maison d'édition voulait 1500€...alors je reste avec mes écrits...
merci de vos appréciations, j'en suis très touchée..
Je viens d'atteindre l'autre tranche d'âge la 60ène, et ma foi, la perspective de la retraite me siet bien !!!
J'espère, cher Walido que vous ne changerez pas, non plus de trottoir pour ne pas rencontrer la femme que je suis devenue à 60 ans, car je me sens encore jeune dans mon âme et dans mon esprit, le corps certes fatigue un peu, mais il semblerait que "je ne fasse pas mon âge", j'ai d'ailleurs plusieurs textes sur ce thème... A bientôt et merci .( Danielle). Cliscouet

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MessageSujet: Re: Les pets de l'âme   Les pets de l'âme EmptyMar 8 Mai 2007 - 23:59

Non DANIELLE si je te rencontre j'irai vers toi pour t'embrasser.J'ai des amis femmes et hommes qui ont ton age et je communique bien avec eux .Tu sais pourquoi ? Pqu'ils sentent que je les aime réellement . Je discute avec eux et ils aiment qu'on les écoutes dire ce qu'ils pensent d'un monde qui les dépasse à grande vitesse. Ils se plaisent à ronronner au salon et se tiennent par les yeux (BREL) et se moquent de ce monde qui fout le camp en glissant sur leur peau qui sent au passé nostalgique :ILS SONT MERVEILLEUSEMENT HEUREUX .

Mais toi ma chère Danielle tu n'en es pas là .A 60 ans , réveille -toi de bon matin pour voir le monde avant qu'il soit pollué par nos regards interrogateurs ,fais du sport , aime la vie et les gens .
Te voilà HEUREUSE.
REMARQUE JE TE DONNE LA RECETTE ALORS QUE JE NE SAIS RIEN DE LA VIE

Je te souhaite tout le bonheur du monde ma chère DANIELLE
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MessageSujet: Re: Les pets de l'âme   Les pets de l'âme EmptyMer 9 Mai 2007 - 7:29

walido a écrit:

Tu n'imposes rien ,tu ne juges pas sévérement,tu évoques ,tu suggères ...
Bravo Danielle .
Toute mon admiration pour ton style . Ton souci de la langue révèle une clarté des idées .
Merci de nous avoir fait plaisir .

Tout d'abord, je cite Walido, qui voudra bien excuser mon caviardage, c'était pour mieux mettre en évidence ce qui a maintenu mon attention sur ton article.
En ce qui me concerne, l'an prochain j'entrerai dans la cinquantaine.
Outre le plaisir de te lire, j'ai trouvé dans le contenu de ton texte quelques pistes que je devrais me hâter d'explorer car j'ai bien l'impression que je fais partie de "la majorité des hommes seuls qui sont perdus et crèvent de trouille devant leur incapacité d’aimer" mais n'étant ni méchant ni exigeant, je me retrouve invariablement avec "Celles qui ont compris que le seul moyen pour vivre heureuse c’est de vivre seule...et qui s’en sortent bien".
Je ne veux pas être un imbécile heureux. Je ne veux pas non plus d'une infirmière, je veux apprendre à "ouvrir les yeux sur ce qui ne peut plus être et sur ce qui peut encore avoir lieu". J'aimerais trouver un texte comparable au tien mais d'un point de vue masculin. A défaut, j'aimerais pouvoir l'écrire moi-même dans 10 ans car pour l'instant j'en suis bien incapable. La preuve, je n'en ai retiré égoïstement que ce qui m'est utile à moi. Mais c'est une urgence. Je n'arriverai peut-être pas à être heureux, mais au moins j'aurai essayé.
Merci, Danielle

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MessageSujet: Re: Les pets de l'âme   Les pets de l'âme EmptyMer 9 Mai 2007 - 8:13

Cher Apogon,
Est-ce que l'être humain est en capacité réelle d'aimer ?
bonne question !!!
Je pense que nous nous posons constamment cette question...
c'est la raison pour laquelle lorsque ce sentiment indicible se signale, quand une rencontre nous met en émoi, alors, vivons la et surtout, sans trop compliquer la vie qui l'est bien sans notre accord et notre volonté...
bonne journée et à suivre, j'attends le texte sur les hommes face à l'amour !!!!
Danielle. (Cliscouet)

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