Violente incertitude...

Violente incertitude


Je ne sais pas si je peux aller plus loin,
je ne sais pas si je serai là, demain…
Sur les vitres le ciel silencieux,
pleure des larmes froides qui glissent .
Traînes liquides
aux reflets de mon âme, vide…
Tu es là, dans mes yeux,
je te cherche en mon cœur désabusé, livide.
Que dois-je faire ? Rester ? Partir ?...

Et toujours cette pluie qui ne m’aide pas !
Déjà nos rires et nos joies dans ma mémoire se fanent.
Fantômes d’un passé pourtant récent,
s’enfuient, s’échappent et deviennent noirs et blancs.
Et toujours cette pluie qui ne m’aide pas !

Pleure et hurle ciel immonde aux couleurs de ma vie !
L’heure passant tu rejoindras la gaieté de l’oiseau.
Pour t’habiller il va chanter le bleu de l’été,
le soleil va briller si fort, si haut… !
Mais moi…

Si l’oiseau chante, il chantera l’azur de ses yeux,
si le soleil brille, je verrais ses cheveux…
Alors pleure, ciel mon ami,
pleure pour que j’oublie
le ciel d’été et nos rires se fiancer.
Il n’est plus ce que j’aimais…

Pleure ciel mon ami,
ramène la nuit et le suaire de l’oubli.
J’irai dormir pour être avec lui…
Je dormirai pour qu’il redevienne celui…
Sans nous réveiller nous serons réunis,
à jamais dans l’oubli ... !

Lunessences

18/03/2006
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