Plus Malins Que Nous

Les feux de nos étés sur langueurs montagnardes
Que j'aimais tant les vivre en humble citadin
Quand les senteurs de sylve entêtante de pin
D'effluve entremélait les fêtes campagnardes.

Mais le manteau gelé de neige qui te farde
Montagne de mon livre de joies de gamin
Le blanc dans lequel ivre un souvenir serein
Deviendra désormais ma mémoire blafarde

Car nous n'avons pas su préserver le précieux
De la nature en larme à voir qu'on assassine
Au nom de nos écus ce beau cadeau de Dieu

Et nos enfants devront hériter d'un jardin
Qui aurait pu sans arme dompter la famine
Pour demain espérons qu'ils seront plus malin

Bonjour Gérard,
heureux de découvrir l' père prodigue  de ce site.
C'est un joli  qui devrait sonner le réveil de ce forum.
Merci pour t instant fort agréable.
Toute mon amitié.
José.