La belle forêt des rêves impossibles - 2

6/ Une simple étole
7/ Les étoiles du ciel
8/ Un appel irrésistible
9/ Un amour passionnel
10/ Les rêves impossibles

6/ Une simple étole
Ses longs cheveux blond tombant jusqu’en bas du dos,
Ses grands yeux verts reflétant une telle lueur !
Sa peau blanche comme la laine d’un agneau ;

Ses lèvres d’un rouge primaire dessinant un cœur,
Un cou long et gracieux comme celui d’un cygne
Dessinant sur la rivière des ondes d’eaux.

Elle se tenait devant moi… Est-ce donc un signe ?
Son corps n’était couvert que d’une simple étole,
Mais on aurait dit une Déesse divine.

Et là, j’ai supplié pour que souffle Eole.

7/ Les étoiles du ciel
Serait-ce une vision ? Est-ce que je rêvais ?
Je fermai les yeux. Puis elle se mit à chanter.
Sa voix si douce, son chant si beau m’apaisait,

Je vis dans le ciel noir les étoiles danser,
Décrivant des cercles de lumières, de couleurs,
Et sa voix si douce, à l’amour m’invitait.

-‘Viens mon bien-aimé, Viens ! Ouvre-moi ton cœur !
Que la passion nous unie au même destin
Comme l’abeille se nourrit du nectar des fleurs ;

Comme un beau serment d’amour sur un parchemin.’

8/ Un appel irrésistible
Comment résister au doux murmure de ses mots !
A cet amour, cet appel irrésistible !
Oubliant ma tenue, je sorti nu de l’eau.

L’appel de l’amour était si perceptible
Que mon cœur me guida dans les bras de la belle,
Ce cœur battant, mon corps brûlant comme un fourneau.

Tel le chant des sirènes, j’étais tout à elle,
Prêt à mourir dans les bras de cette inconnue
Damnant mon âme à un enfer éternel

Où au paradis des âmes à jamais perdues.

9/ Un amour passionnel
L’étole tomba à ses pieds, et je pris son corps
Partageant avec elle, des instants merveilleux,
L’aimant sans discontinuité et sans remords.

Nos mains étaient habiles, nos cœurs étaient de feux,
Un amour passionnel, nos corps ne faisant qu’un,
Nous éternisant jusqu’aux lueurs de l’aurore.

Je regardais le ciel, il est beau ce matin,
Et ce qu’elle est jolie cette belle inconnue !
Elle s’était endormit, me tenant par la main,

Son corps contre le mien, si doux, si nu.

10/ Les rêves impossibles
Depuis combien de temps j’errai dans la forêt ?
Je ne sais plus, car le temps s’était arrêté ;
Des heures où des jours, des mois peut-être, qui sais !

Je sais seulement que c’est elle que j’ai aimé
Dans un instant d’éternité, d’un amour fou.
Heureux, je me suis rendormi à ses côtés.

J’entendis le chant des oiseaux, et du coucou
J’ouvris les yeux, le ciel était devenu gris
Comme mes draps dans mon vieux lit en acajou ;

Encore ce rêve impossible qui me poursuit.

Je partage l'avis de Raymonde Verney mais bien entendu ce n'est qu'une vue personnelle.
Amicalement

Il te suffit de demander que les administrateurs ou moi-même créent une catégorie pour ton long poème.
Je vais le faire ainsi tu te rendras compte.