Incendie de Notre Dame de Paris

Au sujet de mon poème Incendie de Notre Dame de Paris !:

INCENDIE DE NOTRE-DAME

DE PARIS Le 15/04/2019

Durant plusieurs heures des flammes orangées

Sortaient du toit gris comme des langues frangées

Qu’un monstre gigantesque lançait vers les tours,

En rongeant tout sur son passage sans détour.

Au milieu de la cathédrale dévorée

De sa flèche à son chœur joliment décoré,

La gueule béante avalait dans son parcours,

Tout ce qu’elle trouvait à engloutir dans son four.

Comme des chevaliers modernes et valeureux,

Les sapeurs-pompiers, courageux et vigoureux,

Projetaient, par leurs lances, d’immenses jets d’eau

Et combattaient le géant sans tourner le dos.

Autour d’eux, un peu plus loin, la foule pleurait

De voir sa superbe église qu’elle adorait,

Tomber, morceau par morceau, dans une fournaise

Et fondre ou ne plus devenir que des braises.

Des chefs d’état voyant cela sur leurs écrans,

Montrèrent leur chagrin et leur émoi flagrant

Par des mots attristés puis d’espoir évident

Comme le fit sur place notre Président.

Déjà des dons affluèrent pour la reconstruire

Selon ce que le feu aura pu en détruire

Et une solidarité sans précédent

Promit de tout rebâtir après l’accident.

Je regardais cela, sombre mais sans effroi,

Pensant soudain aux pauvres des rues qui ont froid,

Aux miséreux du monde qui pleurent de faim

Et à leur vie toujours menacée par sa fin.

Je savourais l’idée que les peuples du monde

Atteindraient, enfin, une conscience féconde

Et comprendraient, ainsi, que chaque être est un temple

À sauver autant que ceux que l’on contemple !

Soudain j’eus une plus grande pensée plaisante

Qui est celle que la violence incandescente

Brûlait certes, une ère de gloire à la foi

Mais bien possiblement, d’ignorance à la fois !

Et je vis en esprit avec joie et passion,

Beaucoup de gens, remplis soudain de compassion,

Comprendre enfin que le plus beau des édifices

Est l’amour pour lequel Dieu nous offrit son fils !

Patrick Edène

J'ai lu ton poème et je dois te dire qu'il n'était pas la peine de nous expliquer la façon avec la quelle tu t'y es pris pour compter les syllabes de tes vers. Les alexandrins, on connait...
Je le remets à sa bonne place

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Incendie de Notre Dame de Paris Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Désolé Gérard, mais je n'écris vraiment que depuis deux ans et j'ai encore des lacunes dans les catégories. Je crois qu'il faut que mon style soit poésie contemporaine.
Excellente journée et merci encore !
Patrick

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