L'Émigré De L'Emploi Est Pauvres Dans Le Froid

Loin de nous dans le noir, il pose chaque soir, un lit fait de cartons,
Pour se faire un dortoir, sur les sombres trottoirs, des villes de béton
Et il pense à prévoir, des paquets dérisoires, en guise d'édredon
Il se fait un nichoir, qui semble être un mouroir, dans la froide saison
L'Émigré du béton

Ce pauvre gueux l'hiver, que le froid désespère, aux portes du trépas,
Endurci par la guerre, qu'il fait à la misère, sans faire aucun dégât
Vit bien loin des affaires, dont il n'a rien à faire, il a d'autres tracas
Exposé à l'enfer, pendant qu'on s'indiffère, à le voir sous nos pas
L'Émigré embarras

Si vous ouvrez un jour, la clé fermée sans tour, de sa porte entrouverte
Vous pourrez voir l'amour, dans la vision velours, que son âme déserte
Mais dans l'arrière cour, où il a fuit l'encourt, l'aménité offerte
Il ne faut plus d'atour, quand on vit au détour, d'humains qu'on déconcerte
L'Émigrés découverte

Il faut au désarroi, quand on a plus d'emploi, un gite pour s'asseoir
Pour quitter le convoi, des biens lotis qu'il voit, tout prés de leur devoir
Ils se fait un chez-moi, pour cacher son émoi, qu'on ne puisse le voir
Le pauvre dans le froid, fait d'un abris d'effroi, un havre où il va boire.
L'Émigrés désespoir

Un texte touchant, dans une fort belle écriture.
J'apprécie beaucoup.
Amicalement,

Oiseau lyre

Merci

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fort bien écrit triste réalité le gouvernement devrait aider tous ces pauvres gens dans la rue au lieu de ne songer qu'à leurs futures élections et à se remplir les poches   en lésant les nouveaux pauvres que la société à vu naître
bises

Tu as raison Raymonde. Le gouvernement ne pense qu'à ceux qui ont encore le goût de voter. Moi quand je regarde faire nos élus, ils me donnent plutôt envie de vomir

tu n'es pas le seul la majorité des français la révolution n'aura servi à pas grand chose puisque nous sommes dans une démocratie royaliste mais les français auront-ils le courage de renverser tous ces nantis du gouvernement?  il faudrait leur enlever tous les privilèges dont ils jouissent et instaurer une démocratie à la nordique
la cantine pour les ministres pas de voitures privées justifier de la moindre dépense si c'est l'état qui finance etc...
bises

Superbe poésie où les rimes internes relancent une symphonie sur une bien triste réalité, hélas ! Merci Gérard pour cet émouvant partage !

Amitiés.

Roger.

Merci Roger,
Ton expertise avisée ma touche !
C'est un essai de slam sûr des ombres qui vivent autour de nous.