J'suis né dans la cité

J'suis né dans la cité
Suis un mec de la rue à la peau basanée
qui renie la société
Inutile de crier, ni même de contester
Alors je tague sur les murs
Ma liberté.
Je traine avec mes potes
Et les gens bien pensants nous traitent de paumés
Cause qu'on n'a pas de taf
Et qu'on fume des tarpés
Une cannette vidée me sert de cendrier
Je me ruine la santé, j'en ai rien à branler
Je me suis fait virer
J'ai pas pu m'expliquer
J'ai pas assez chercher ce qu'on peut pas trouver
Du coup ma meuf s'est tirée
Et mon frigo est vide
Me v'la plongé dans la déprime
Je crache sur les pavés,
J'salis la société dirigée par ces cons qui n'y comprennent rien
Et nous traitent comme des chiens.
J'suis né dans la cité
Suis un mec de la rue à la peau basanée
Qui renie la société
Inutile de crier, ni même de contester
Alors je tague sur les murs
Ma liberté.
L'école je l'ai foiré, c'était pour les ringards
Tout ce qu'on y apprenait servait vraiment à rien
Pas trouvé à bossé, du coup j'suis un raté
Un raté de la vie, qu'ils disent
Ainsi considéré par les gens bien aisés
Parfois je fais la manche, sans être un SDF
Mais faut bien s'y coller, avoir de quoi bouffer
J'suis né dans une cité, et j'suis pas différent
De tous ces gars friqués qui placent leur argent
Dans les Bourses ou les Banques sans trop les dépenser
Mon loyer est réglé, et le reste attendra
Mon dealer est payer
Ainsi je peux rêver
Rêver de liberté
Mais je suis d'la cité
Ma peau couleur café
Pour moi y a pas d'avenir.
Et même si j'ai des couilles
Je dois bien la fermer
Quand j'ai envie de gueuler contre ces enculés
J'suis né dans la cité
Suis un mec de la rue à la peau basanée
J'renie la société
Qui m’empêche de crier, et même de contester
Alors je tague sur les murs
C'est ma seule liberté

.

ça manque de rime, c'est dommage

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
J'suis né dans la cité Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

Sujet: Re: J'suis né dans la cité Dim 20 Sep 2020 - 9:46

Salut, je me suis permit de reprendre ton texte, ne le prend pas mal, ce n'est qu'un hommage.
Si tu repasses par là dis moi ce que tu en penses ^^

J'suis né dans la citée

Un mec de la rue à la peau basanée

Un parjure de la société

Inutile de crier, ni même de contester

Alors, je hurle mes tagues

Espoirs briser de futur

Un salto quand ont est au pied du mur

Je traine avec mes égaux, vouer a faire des vagues

Pour la bien pensance nous somme des paumés

Pas d'boulot, on passe nos cerveaux au Karcher

Quand eux visent notre peau, notre chaire

Un cendrier en fond d' canette

Je regarde ma santé partire en fumé

Une fixette a chaque cigarette

Je me suis fait virer

J'ai pas pu m'exprimer, en même temps personne m'aurait écouté

J'ai pas assez chercher ce qu'on peut pas trouver

Elle, elle a tracée comme une éclipse.

Dans les bras d'un apocalypse.

Un frigo vide, une gueule limpide

Me v'la plongé dans la déprime

J'avance et j'crache sur les pavés,

J'salis la société dirigée par ces cons qui nous prennes pour des cons

C'est ma petite vengeance

J'envis Médor, qui s'endort paisiblement.

Dans ce qui me semble être les Citées d'Or

J'suis né dans la citée

Un mec de la rue à la peau basanée

Parjure de la société

Inutile de crier, ni même de contester

Alors je tague sur les murs

Ma liberté.

L'école je l'ai foiré, pas le temps d'y réfléchir

Une famille a nourire

Pas trouvé à bossé, du coup j'suis un raté

Un raté de la vie, un raté de la socièté

Ainsi considéré par les gens bien aisés

Parfois je fais la manche, vivre de la pitié

Mais faut bien s'y coller, payer l'loyer, avoir a bouffer

J'suis né dans une cité, en vrai j'suis pas si différent

De tous ces gars friqués aux cuillère d'argent.

Ce ruant dans les Bourses ou les Banques, en vue de placement

Nos coeurs pompes le même sang

Mon dealer est payer

Ainsi je peux rêver

Rêver de liberté

Mais je suis d'la cité

Pour moi y a pas d'avenir.

Ma peau couleur café pour me le rappelé

Qui m’empêche de crier, et même de contester

Et même si la rage m'emplie de courage.

Je dois bien la fermer

Pour voir passer les âges

Alors je hurle mes tagues, en silence

Mes dernière espérances.

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