La tragédie

Alors que l’univers s’effondre autour de moi
Dans les déflagrations d’une douleur cruelle,
Je me sens comme pris de cet étrange émoi
Qui dans la tragédie se dit : comme elle est belle !
 
J’ai pensé bien longtemps avoir un cœur qui bat
Mais je suis détrompé lorsque mon pouls s’arrête.
Aujourd’hui j’ai l’espoir d’un cœur qui se débat
Pour gagner du terrain sur la fin qui s’apprête.
 
Je sens de la beauté mais ne peux l’exprimer.
S’essouffle vainement une sinistre prose.
Le spectre de ma vue me paraît s’abimer.
Un fragment s’est perdu, je ne vois plus le rose.
 
Quand l’image affadie se résume à un mot,
Ce mot en s’effaçant laisse de l’amertume.
L’amertume passée, il ne reste qu’un sot
Qui ne sais plus comment se rétablir d’un rhume.
 
Ce que la tragédie a de beau à offrir
Ce n’est pas l’émotion, ce n’est pas l’infortune
Mais l’espoir déployé qui finit par mourir
Fatalement piégé depuis la scène une.

forts vers!!! et bien vivants!!!



et bien vraie et jamais en souligné que de la poésie se lit une lecture profonde , la première déjà!... et le poète
 est un historien de textes ! quand sa poésie n'est pas juste l assemblage de synonymes ni contemporaine en tout !!!
j ai lu un texte a la récurrence  sa logique et tamponné  non explicite

la tragédie brosse la beauté ou la perfection superficielle d'un  visage strié d’horreur où l'espoir ne serait qu'un faux prologement au cruel
mes amitiés

Oui, cela fait longtemps que je ne suis pas repassé.
Merci d'être passés sur mes lignes et de vos commentaires.

forts vers et pas bavards