Et la roue tourne comme un leurre.

Et la roue tourne comme un leurre.


Octosyllabes.



Sous le poids de la solitude
On tombe quelques fois bien bas
A n'être plus, à n'être pas
A ne plus avoir d'habitude !

Un jour l'on crie pour trois fois rien,
Après avoir tu sa souffrance
Mais l'on est, pour le moins, qu'errance
Comme le mal comme le bien

Qui s'insinuent sans crier gare
Et se jouent du cœur éprouvé
Où il n'y a rien à trouver
Quand les matins, les soirs, l'égarent!

Et la roue tourne comme un leurre
Immuable où les souvenirs
Inventent juste l'avenir
Sous les pas que le sol effleure !

Dans le silence tout s'éteint !
Le soleil est tombé par terre
Et l'on n'en finit par se taire
Depuis la nuit jusqu'au matin !

Ce n'est jamais qu'un piètre lieu,
Où sur la Rivière Piedra *
L'on pensait voir ce que sera
La vie un peu plus près de Dieu !

Au-delà de soi, quand le jour
Un peu moins las, un peu moins blême,
Une main s'en revient quand même
On ne sait plus dire l'amour !

Sous le poids de la solitude
On est tombé si bas, si bas
Qu'à n'être plus, qu'à n'être pas
On perçoit tout en désuétude !

* La Rivière Piedra (Paulo Coelho)

Le 28 06 2015

Alain Girard

Superbe poème, Alain ! Merci pour le partage...
Amitiés
Roger

Courage Alain, il y a une petite lueur au loin...
Je pense à toi
Je t'embrasse
Chantal

Merci Roger de tes compliments, venant de Toi, cela me touche
infiniment...



Amitiés

Alain

Ferréol Chantal a écrit:

Courage Alain, il y a une petite lueur au loin...
Je pense à toi
Je t'embrasse
Chantal

Coucou Chantal,
j'ai fait allusion à : La Rivière Piedra (tu sais pourquoi, bien sûr!)

je viens d'ouvrir ce livre au hasard, voici qu'il est écrit:

Citation:

"Mardi 7 décembre 1993

Il s'était endormi tout de suite. Moi, je suis restée longtemps éveillée,
en pensant à cette brume, là-dehors, à la place du village, au vin, à
notre conversation. J'ai lu le manuscrit qu'il m'avait prêté, et je me suis
sentie heureuse; Dieu - si vraiment Il existait - était père et mère.
 En suite, j'ai éteint la lumière et j'ai continué à penser au silence, au bord
du puits. C'est dans ces moments où nous ne parlions pas que j'ai compris
combien j'étais proche de lui.
 Ni lui ni moi n'avions rien dit. Il est inutile de parler de l'amour, car l'amour
possède sa propre voix, et parle de lui-même. Ce soir-là, sur la margelle du
puits, le silence avait permis à nos coeurs de se rapprocher et de mieux se
connaître. Alors, mon coeur, avait entendu ce que dit son coeur, et s'était
senti heureux.

Paulo Coelho"

Douces pensées
Alain

"Mon coeur me disait que j'étais amoureuse. Et je me suis endormie heureuse, un sourire aux lèvres."

Paulo Coelho

Je t'embrasse
Chantal

Ferréol Chantal a écrit:

"Mon coeur me disait que j'étais amoureuse. Et je me suis endormie heureuse, un sourire aux lèvres."

Paulo Coelho

Je t'embrasse
Chantal

Citation:


"Il pleut sur Bilbao,il pleut sur le monde. Celui qui aime a besoin de savoir se perdre
et se retrouver.
 Lui parvient en ce moment à bien équilibrer les deux choses. Il est gai, il chante,
tandis que nous retournons à l'hôtel.

    Son los locos que inventaron el amor (1)
(1) Ce sont les fous qui ont inventé l'amour!

 Tout en ayant encore la sensation du vin et des couleurs violentes,
je me reprends peu à peu. Il faut que je garde le contrôle de la
situation, je veux pouvoir me mettre en route. Il sera facile de conserver
ce contrôle, puisque je ne suis pas amoureuse. Celui qui est capable
de maîtriser son coeur est capable de conquérir le monde.

Con un poema y un trombôn
a develarte el corazön (1)

(1) Avec un poème et un trombone qui vont mettre ton coeur
à mal.
dit la chanson.

"J'aimerai ne pas maîtriser mon coeur", me dis-je. Si j'arrivais à
m'abandonner, ne serait-ce que le temps d'un week-end, cette pluie qui
tombe sur mon visage aurait un autre goût. S'il était facile d'aimer
, nous serions dans les bras l'un de l'autre et les paroles de la chanson
raconteraient une histoire qui est notre histoire.
 Si je n'étais obligée de retourner à Saragossse, je souhaiterais que
l'effet de la boisson ne se dissipât jamais, et je serais libre de l'embrasser,
de le caresser, de dire et d'écouter ces mots que les amoureux
se murmurent.

......

Paulo Coelho

"Je sais que l'amour est comme les barrages : si vous laissez une fissure par où puisse s'infiltrer un filet d'eau, peu à peu celui-ci ronge les murs, et il arrive un moment où personne ne peut plus contrôler la force du courant. Si les murs s'effondrent, l'amour s'empare en maître de tout ; il n'y a plus à se demander ce qui est possible et ce qui ne l'est pas, si l'on peut ou non garder à son côté l'être aimé... Aimer, c'est perdre le contrôle."

Paulo Coelho

Tendres pensées

Chantal

Aimer, c'est perdre la raison (Louis Aragon)
Aimer c'est connaître ta vie,
Savoir le goût de tes envies
Et balbutier timidement:
"Sommes-nous déjà deux amants?"
Lorsqu'au parfum de ta beauté
Je retrouve ma Liberté...
Quand les nuits évoquent encore
Entre mes bras rien que... Ton corps!

je t'offre: "Aimer"
chantée par Isabelle Aubret
(parce qu'elle est une Femme)



Tendrement

Alain