Les feux de l'âme;

Les feux de l’âme s’embrouillent du brouillard.
Une quête incessante nourrit les entrailles
Chevauchant sur les lointaines murailles
Les cendres du passé saupoudrent le cafard…
 
Des élans  s’ouvrent dans la cage cérébrale ...
Une foire d’arc-en-ciel figure en dentelle sculpturale.
La vapeur d’une pensée éphémère au secret
Gardé dans un coffret en santal ; joliesse négligée.
 
L’étoile scintille au taciturne… c’est le trou noir.
L’évanescence d’un songe… envolé d’histoire…
Doux parfum d’hier dans la douce atmosphère
Du joli papillon… batifolant vers une nouvelle ère…
 
Soupir… soupirance… nostalgie en errance…
Carnet du vagabondage s’est ouvert…
L’encre sur la feuille s’échappe sur ces vers
Quelques gouttes aux poussières de Lune.

Alors j'écris sur Vous, si vous le permettez !

Live:

« De Soupir... Soupirance...
Nostalgie en errance »
La vie même cruelle
Ne nous veut que Rebelle !

Le songe d'un doux soir
A l'été d'un espoir
Éveille, saugrenu,
Les présages des nues !

Le ciel n'est pas grand chose,
Me diriez-vous, tout bas...
Mais n'est-il une rose
Au pas que l'on n'eut pas ?

N'est-il un geste pieux,
Un regard, en vers vous,
Celui qu'on nomme Dieu,
Quand plus rien l'on n'avoue ?

Lorsque sur le trottoir
Un Être est en demeure
Et que nos écritoires
Ne savent s'il se meure ?

De soupirs, en soupirs
Par la vie, l'on comprend,
Le plus bas que le pire
Et tout ainsi surprend...

L'on ne soupire plus !
Chaque chose est voyage
A ce livre qu'on lut
Pour d'autres paysages !

Amitiés

Alain Girard