Les Genêts

Les Genêts

Assise au chevalet, je peins en la lumière
Les genêts blonds du vent, nés à l’azur de nuit ;
La toile se couvre d’or qui en ce temps luit
Courbes graciles de touffes en fleur première.

Non loin, serpente une clarté en sa rivière
Qui en reflet sur mon tableau file en ruisseau
Fraîcheur d’eau à l’azur du si bel arbrisseau,
Longeant la douce pente de la chènevière.

Et l’esquisse au pinceau se fait tendre et couleur,
Aux beautés limpides des rayons de chaleur,
Irisant tout mon cœur aux pures évidences.

Ô mon âme ! Goute tout par ces cieux clairs !
Perçois au genêt d’or, l’air des feuillages verts
Richesse des desseins aux tendres providences…

Dimanche 19 Mai 2013 ; 03:46

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A

Ecrire est un acte d'amour, s'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture - (Cocteau) -

Quel joli tableau, parfaitement exprimé !
Bravo! et merci pour le partage.

Roger.

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Roger MASSÉ

Je suis ravie de lire votre appréciation...Trés encourageante !

Je remercie Sandipoète pour ses précieuses recommandations qui m'ont permis de "bien travailler" ce sonnet...

Bien à vous, Roger.

Ecrire est un acte d'amour, s'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture - (Cocteau) -